Villa-Lobos: String Quartets Nos.15,16,17 AcheterVilla-Lobos: String Quartets Nos.15,16,17 Descriptions du produit:
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- Sorti le: 1993-11-23
- Nombre de disques: 1
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Par JRL
Le Quatuor à cordes N° 15 A. 523 de Heitor Villa-Lobos (1887-1959) a été écrit à New York en 1954, en réponse à une commande de Janet Collins. Il a été conçu d'un point de vue contrapontique, plus que d'un point de vue mélodique, en utilisant principalement l'intervalle de quarte, bien que l'intervalle de quinte y joue également un grand rôle. Le Quatuor est en outre basé sur une successions de brefs motifs qui, en règle générale, ne sont pas pleinement développés. Le premier mouvement possède certaines caractéristiques de la forme sonate, avec un fugato attracteur dans sa section médiane, suivi d'une coda particulièrement féroce. Le second mouvement, au contraire plus mélodique, dégage une atmosphère irréelle, fantasmatique, avec des couleurs singulières obtenues au moyen d'harmoniques, de pizzicatos et de sourdines, qui seront rappelées dans le final. Le troisième mouvement est une sorte de scherzo, dans son esprit, sa rapidité et ses rythmes ; pièce très brève, elle est particulièrememnt remarquable par l'économie des moyens qu'elle utilise. L'oeuvre se termine par un allegro qui ressemble à celui qui ouvre ce Quatuor ; une section fuguée débute ce mouvement, presque entièrement basé sur l'intervalle de quinte, employé par le compositeur aussi bien verticalement qu'horizontalement ; ce final se clôt sur une coda brutale, sauvage et brève. Le quinzième Quatuor fut donné en Première à Washington, en avril 1958, par le Quatuor Juilliard ; il a finalement été dédié au New Music String Quartet, après une exécution mémorable de cette oeuvre lors d'une réception diplomatique à New York.Le Quatuor N° 17 A. 537, le dernier Quatuor à cordes écrit par Villa-Lobos, date de 1957, peu de temps après qu'il ait achevé sa douzième et dernière Symphonie ; il est donc contemporain de son troisième Concerto pour piano. Il est dédié à « Mindinha », diminutif affectueux de son épouse Arminda. Il est d'une expression plus austère, moins « expérimentale », que les Quatuors qui le précèdent, d'une écriture particulièrement classique, claire et transparente, les éléments empruntés à la musique populaire étant également plus stylisés. Le premier mouvement est dominé par un rythme insistant basé sur des triolets, entrecoupé par des sections à caractère plus lyrique. Le second mouvement dégage un sentiment de tristesse, tempéré par une section centrale plus vive. Le dernier mouvement, Allegro vivace, est caractérisé par une structure particulièrement compacte, avec, toutefois, une section centrale lente et contemplative. Ce Quatuor fut donné pour la première fois par le Quatuor de Budapest, le 26 octobre 1959, un mois avant le décès du compositeur, sans que celui-ci n'en ait eu connaissance.
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