Orontea AcheterOrontea Descriptions du produit:
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- Rang parmi les ventes Amazon: #493437 dans Musique
- Sorti le: 1993-09-01
- Nombre de disques: 3
- Format: Coffret
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Par Jaamuna
C'est dans « le monde de la musique » (nov 2006) que René Jacobs raconte par quel biais il fut amené à diriger son premier opéra l'Orontea de Cesti : « C'est une histoire qui commence en Amérique. J'allais souvent chanter aux États Unis, où la musique baroque était connue à travers l'école anglaise...C'est dans le Massachussets, à l'occasion d'un symposium sur la musique italienne, que j'ai entendu un musicologue de l'Université de Los Angeles parler de façon passionnante de l'Orontea d'Antonio Cesti...J'ai alors proposé une version concertante de cet Orontea au directeur du festival d'Innsbruck, et dans la foulée, Harmonia Mundi a décidé de l'enregistrer. Le concert a été assez acrobatique puisque je dirigeais l'ouvrage tout en chantant l'un des rôles principaux ».René Jacobs y est en effet Alidoro (tenor), rôle tenu par Antonio Cesti lui-même lors de sa création.L'Orontea (un prologue et trois actes) fut composé en 1656 à Innsbruck et joué pour son carnaval. Pietro Antonio Cesti né en 1623 était entré dans les ordres chez les franciscains à l'âge de 14 ans, il fut nommé organiste à 20 ans à Pise et se retrouva en 1650 à Florence où il chanta dans ... Il Giasone de Cavalli, dérogeant ainsi à ses voeux monacaux. Il passa par Venise puis Innsbruck où, protégé et richement rétribué par l'archiduc Ferdinand, il eût tout loisir de composer notamment plusieurs opéras dont cet Orontea.Et c'est lorsque Cesti revint dans la péninsule italienne que l'Orontea fut donnée dès 1661 à Rome et Florence et devint l'un des opéras italiens qui obtint le plus de succès au XVIIème siècle avec ... Il Giasone de Cavalli.Lorenzo Bianconi nous explique dans le livret que le fait que l'Orontea soit un pur divertissement et non un opera composé à l'occasion d'un évènement ou pour célébrer un quelconque monarque contribua largement à ne pas le faire disparaître rapidement du répertoire.L'intrigue est une succession incessante de coups de foudre et scènes de séduction à la géométrie très variable et donc avec nombreux retournements de situation, les personnages, gravitant au nombre de 8 autour d'Orontea reine d'Egypte, ayant le temps au cours des 3 actes de passer par à peu près tous les sentiments possibles ... jusqu'au « lieto fine » bien entendu. Et les traits d'humour ne manquent pas tout au long de ces trois actes.La musique en est à la fois fluide et brillante dans un style très vénitien. Tout ceci fit d'Antonio Cesti, avec Cavalli bien entendu, l'un des grands compositeurs italiens de l'après Monteverdi. Les interprètes, parmi lesquels Guy de Mey et Isabelle Poulenard, font merveille dans ce répertoire.Les très beaux airs ne manquent pas, je ne citerai que le « Interno all'idol moi, spirate, pur spirate » (Autour de mon idole, soupirez, ô soupirez !) interprété divinement par Orontea, ici Helga Müller Molinari.Et c'est un plaisir de réécouter en 2013 cet album enregistré en 1982.A noter qu'on trouve dans l'effectif de l'ensemble instrumental dirigé par René Jacobs un certain William Christie à l'orgue positif et au clavecin italien.
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Par Giuliani Simone
Je recherche cet opéra depuis très longtemps car je l'ai écouté à plusieurs reprises et c'est tout simplement une réussite absolue. Jacobs est égal à lui-même et la musique de Cesti, si élégante, rendue merveilleusement. Tous les protagonistes sont bons.
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