Puccini - Tosca (Callas 1953) AcheterPuccini - Tosca (Callas 1953) Descriptions du produit:
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- Rang parmi les ventes Amazon: #137335 dans Musique
- Sorti le: 2002-08-23
- Nombre de disques: 2
- Format: Import
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Par black knight
Attention, chef d'aeuvre !Tout d'abord Victor de Sabata nous livre une direction claire, ferme, limpide ... impeccable. D'une certaine manière à l'opposé de celle plus luxuriante de Krajan, mais toute aussi bien car elle permet de mieux se focaliser sur l'urgence de la situation et sur le chant.Maria Callas est Tosca, même si elle à déclaré à plusieurs reprises qu'elle n'affectionnait pas particulièrement ce personnage, une preuve de plus que l'on peut exceller même dans un domaine qu'on n'aime pas. Une preuve de plus aussi, si il en fallait encore une, de son incroyable intelligence et de son tallent immense ! Même son timbre si particulier semble parfaitement adéquat avec le rôle. On ne fera jamais mieux !Dans le même ordre d'idée, Giuseppe di Stefano campe un Cavaradossi stupéfiant. La séduction marche immédiatement, là aussi la voix est totalement adéquate au rôle. Ecoutez les demi-teintes de « E Lucevan Le Stelle » et la justesse interprétative. Un bonheur.L'infâme Scarpia est chanté par le géniale Tito Gobbi, infecte à souhait. A tel point crédible qu'il marquera durablement le rôle, si ce n'est éternellement.A mes yeux c'est tout simplement l'un des meilleurs disques de la musique classique ! (excusez du peu)
4 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.
Par lesolitaire
C'est pourtant vrai qu'on associe le personnage de Floria Tosca à Maria Callas. Il faut dire que le principal point commun entre les deux est leur métier de diva...Dans cet enregistrement, Callas possède tous ses moyens vocaux et nous en fait profiter, certes, certes...Mais comme l'a dit le précédent internaute, il y a eu d'autres sopranos qui ont très bien endossé ce rôle, citons Mirella Freni, par exmeple, mais il y en a bien d'autres...Passons au rôle de Cavaradossi, tenu par Di Stefano: Force m'est de reconnaître que le rôle du ténor est assez fadasse dans cet opéra et il sert plutôt de faire-valoir à la soprano...Di Stefano, de mon point de vue, ne tire pas tellement son épingle du jeu: Le "E lucevan le stelle" n'est pas si transcendant que ça...Loin de moi l'idée de critiquer sa voix mais il ne parvient pas à se hisser au niveau de la soprano pour récolter les lauriers...Le baryton, maintenant : Je sais que Tito Gobbi possède une voix très profonde, qui sied aux rôles de méchants...Mais en l'écoutant, je pensais plutôt à Falstaff en train de penser à la douce Alice Ford notamment lorsque Scarpia déclare "Tosca finalmente mia !" : Je pense à Falstaff vautré dans son fauteuil beuglant "Alice è mia !"...C'est vrai que Gobbi est suffisament enrobé pour faire Falstaff mais pour ce vautour de Scarpia il vaut mieux un homme de haute taille au faciès d'oiseau de proie...Reste l'orchestration de De Sabata qui ne casse pas des briques...On peut parler de son lyrisme, du fait qu'il ne laisse rien au hasard, mais...écoutez Sinopoli, ce n'est pas mal du tout non plus...En bref : Ce centième enregistrement des "Grands enregistrements du siècle", c'est très joli dans sa discothèque mais on privilégiera une autre version plus récente pour l'écouter pour le plaisir...
14 internautes sur 28 ont trouvé ce commentaire utile.
Par Un client
Je sais, depuis 50 ans , cet enregistrement est considéré comme LA référence dans Tosca. Désolé, quant à moi, je n'y adhère pas totalement. Commençons par Callas. Elle chante divinement et s'investit totalement. Mais depuis, d'autres cantatrices, de Caballé à Georghiu, ont prouvé que l'on pouvait chanter aussi bien et vivre autant le rôle. La prestation de Callas est immense, mais selon moi, elle "n'enterre" pas Caballé, Tebaldi, Georghiu et d'autres ... Je dirais même qu'aujourd'hui madame Alagna la dépasse en perfection vocale et en investissement. Callas est aujourd'hui à l'opéra ce que Sarah Bernardt est au théâtre. Les comparses de Callas n'ont eux rien d'extraordinaire. Di Stephano n'est absolument pas un ténor stylé. Dans le genre "débraillé", Del Monaco est certainement préférable. Depuis, Domingo, Shicoff, Carreras ont su montrer toutes les beautés du rôle et ne se sont pas contentés de jouer les faire-valoir de la cantatrice. Gobbi joue les méchants et s'en contente sans toujours comprendre toutes les facettes psychologiques du rôle. Là encore, écoutez Wixell avec Caballé, qui suinte la veulerie. London avec Tebaldi ou Ramey avec Freni donnent des frissons. Enfin, la direction de De Sabata ne peut pas se permettre de concurrencer les directions de Karajan, Davis voire Sinopoli. Au total, que l'on cesse de nous rabattre les oreilles avec cette vieille cire et considérons enfin les autres enregistrements de Tosca à leur juste valeur !
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