Purple Noon Descriptions du produit:
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- Format: PAL
- Langue d'origine:
Anglais, Français, Italien
Commentaires clients
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12 internautes sur 12 ont trouvé ce commentaire utile.L'original
Par Un client
Ce grand classique est un de mes films préférés. Alain Delon y est un prédateur magnifique et j'adore le contraste entre le décors de carte postale d'Italie et la tension qui monte entre les personnages. Malgré l'excellente reprise tournée récemment, rien ne vaut l'original!
6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.Un chef-d'oeuvre qu'on dévore et qu'on déguste !
Par Roger Dominique Maes
"Plein Soleil" René Clément, 1960, couleur, bonne copie de "Studio Canal".J'ai lu, dans l'Encyclopédie de Boussenot, que René Clément n'était pas très satisfait de "Plein Soleil". Si c'est vrai, c'est une nouvelle preuve qu'on est mauvais juge de son oeuvre, ou que Clément était excessivement exigeant envers lui-même. Car les seules choses qu'on puisse reprocher au film tiennent d'abord à la postsynchronisation : imposée par les très nombreuses scènes tournées en extérieur, elle déssert certains dialogues, et particulièrement Marie Laforêt, dont la voix détimbrée de fausse ingénue convient assez rarement aux situations. Mais on sait que beaucoup d'acteurs s'accommodaient mal de cette technique (Gabin était de ceux-là) et ne s'en tiraient pas à leur avantage. Les autres défauts sont minimes : un petit ralentissement du rythme et de la tension avant le meurtre de Freddie, et puis la scène du marché aux poissons à Naples, qui, à première vue, a tout l'air d'un reportage "people" intitulé "Delon fait son marché", mais dont la signification s'éclaire lorsque son regard est attiré par une balance vide (celle de la Justice) puis par la tête tranchée d'un poisson, symbolique prémonitoire un peu lourde, avouons-le. Mais le reste est parfait, et les images, signées Henri Decaé, surtout celles prises en mer, sont de toute beauté, et une vraie prouesse.René Clément et son scénariste, Paul Gegauff, ont dû, 1960 oblige, mettre au placard l'homosexualité évidente de Ripley dans le roman de Patricia Highsmith, mais le placard reste souvent entrouvert, et l'érotisme latent des scènes de rivalités entre Maurice Ronet et Alain Delon, sourire qui mord et sourire qui ment, est d'autant plus piquant. Alain Delon, saisi dans tous ses aspects et sous tous les angles par une caméra flatteuse et attentive, est d'une beauté incendiaire : bouche sensuelle et vorace, oeil à la limpidité trompeuse, muscles durs comme le buis, et corps de fauve qui tire sur sa laisse - comme il dévore après chaque meurtre ! on reste étonné de cette sensualité maligne, de cette beauté qui n'attire pas, déroute et dérange, du moins jusqu'aux dernières images, quand Ripley se laisse enfin aller, car, alors, sa sensualité affleure par tous les pores et séduit, infaillible. Preuve que Delon n'est pas cet acteur monolithique qu'on a dit et qu'il a souvent laissé croire.La scène du meurtre de Philippe, pivot du film, est un chef-d'oeuvre : alors qu'on est prévenu, qu'on a vu le couteau sous la cuisse de Ripley, alors que la conversation à fleuret moucheté fait monté la tension, le geste criminel est parfaitement surprenant. La caméra se fige sur les pieds nus des deux rivaux, et un cri résume tout. On regrette de voir, l'instant d'après, Philippe, le couteau dans le corps s'écrier "Madge !"; c'est explicatif, d'un romantisme un peu niais, et gâche la sobriété parfaite de l'"acte". Mais, bon, c'est plus un défaut d'époque que d'auteur.Quel bonheur de retrouver Elvire Popesco, trop rare au cinéma, dans un petit rôle de chorégraphe ; certes, elle fait son numéro habituel, mais qui oserait s'en plaindre ? De plus elle est la seule respiration, le seul personnage drôle, le seul courant d'air frais dans cette histoire, car, paradoxe, et paradoxe génial, dans ce film de plein air, de mer et de soleil, l'atmosphère est glauque, irrespirable, malsaine, en permanence, jusqu'à la fin, enfin presque, puisque, nouvelle trouvaille géniale, l'arrestation de Ripley n'est que suggérée. Pour une fois, celui-ci goûte à la vie, au repos, croit-il, il jouit déjà de son futur rassasiement : "le meilleur", il va avoir droit au meilleur, à Madge et à l'argent, à la richesse, au plaisir, au soleil, et il se détend pour la première fois. On a presque pitié de lui quand l'aubergiste l'appelle au téléphone...Un fiim qu'on dévore et qu'on déguste !
6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.Chef d'oeuvre de la beauté candide et anthropophage
Par S. Ulescu
Depuis 50 ans, Delon, beau comme un Dieu, pense encore et encore, beau et candide, cynique et naïf, que s'il va avoir de l'argent, de belles chaussures , qu'il va apprendre à tenir une fourchette à poisson, même s'il commet un meurtre, il sera à ce moment-là heureux, et quelqu'un de bien malgré tout. Et Ronet, lui qui"sait" pense encore et encore que celui qui "ne sait pas" est méprisable. Un chef d'oeuvre absolu de l'anthropophagie humaine, habillée de beauté, de grâce, dans des paysages splendides et sous un soleil brillant;on ne s'en lasse pas !
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