Mischka Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #79097 dans DVD
- Sorti le: 2002-10-24
- Evaluation: Tous publics
- Format vidéo: 2.35:1
- Nombre de disques: 1
- Formats: PAL, Couleur
- Langue d'origine:
Français - Nombre de disques: 1
- Durée: 225 minutes
Description du produit
MISCHKA DVD
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6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.Mischka ou la belle vie.
Par LaurentM
Troisième film en tant que réalisateur du trop rare Jean-François Stevenin, Mischka est un croisement impensable entre une autoroute et un chemin de terre, entre une famille unie et des enfants abandonnés. Un road-movie touchant, une splendide galerie de portraits se fondant dans une nature et à travers des paysages hexagonaux que tout le monde aime, mais que personne ne filme jamais.Le film débute par deux fugues : Tout d’abord, celle de Jeanne, jeune fille fuyant sa mère pour mieux retrouver son père, avec sous son bras, son petit frère, puis, celle d’un vieil homme perdu et largué au sein de la voiture familiale, à la place réservé habituellement au chien, dans le coffre. À la première occasion celui-ci prendra la poudre d’escampette, sans demander son reste à personne. Du postulat de départ, l’éclatement de ces deux familles, Stévenin élabore la reconstitution progressive d’une unique nouvelle tribu familiale, redistribue les cartes. Autour du vieil homme, rebaptisée Mischka (extraordinaire composition de Jean-paul Roussillon, exemplaire en " vieil ours paumé ") par son nouveau compère Gégène (Jean-François Stévenin, génial en infirmier alcoolique), se greffe Jeanne et son frère, Joli-Cœur, une danseuse manouche (rôle tenu par Rona Hartner), puis des énergumènes de passages, des illuminés tragi-comiques : Muller, pêcheur raté, reconverti dans l’observation des voitures en bordure d’autoroutes et des hélicoptères pilotés par Johnny Hallyday ! ! ! Magnifique galerie de portraits à la fois touchante, drolatique, burlesque, tragique, mais à chaque instant, filmé sans complaisance ni ironie, et même, avec une maestria, une humanité et une liberté narrative ainsi qu’une fluidité filmique impressionnante. Au fur et à mesure des rencontres, des instants de grâce absolu, instant de rêverie immense : Un coucher de soleil sur les vignes, l’apparition illusoire et pour le moins lunaire de Johnny Hallyday en hélicoptère, les effets de l’alcool autour d’un gueuleton de camping… Stevenin s’amuse, et nous avec. Ces destructions et reconstructions de familles sont également le moyen pour Stevenin d’une belle échappée, comme une grande bouffée d’air frais, dans des paysages rarement présentés dans le cinéma d’ici, la France profonde, rurale, les petits hameaux comme berceaux de la simplicité humaine, les champs de vignes, les campings… Quant aux lieux urbains, cinématographiquement communs, ils sont astucieusement suggérés par l’observation des défilés de voitures sur les autoroutes… Comme des soucoupes d’extraterrestres filant à la vitesse de la lumière pour on ne sait quelle destination mystérieuse… Observation poignante des relations entre parents et enfants, réflexion sur le statut délicat de la paternité et sur les liens unissant les membres d’une même famille, Mischka est tout cela, survient une petite brise, puis un énorme souffle de vie…Bref, un film dans lequel on aimerait vivre. Mischka est un bijoux à s’offrir d’urgence.
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