Rimski-Korsakov - Schéhérazade / Antar AcheterRimski-Korsakov - Schéhérazade / Antar Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #138170 dans Musique
- Marque: Decca
- Sorti le: 2002-06-17
- Nombre de disques: 1
- Dimensions: .50" h x
5.75" l x
5.00" L,
.23 livres
- Durée: 4449 seconds
Commentaires clients
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3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
Par Mélomaniac
"Schéhérazade" fait partie des oeuvres qu'Ansermet enregistra le plus, dès sa collaboration avec les Ballets russes de Diaghilev dans les années 1910.Après-guerre, il la grava en 1946 puis en 1954 avec la Société des concerts du Conservatoire de Paris, dans des approches très dramatiques qui pensent avant tout à la scène.Le présent disque nous présente son ultime interprétation, avec l'orchestre de la Suisse Romande qu'il avait lui-même créé.Certes, il existe des versions plus ensorceleuses, plus pittoresques, plus virtuoses mais en a-t-on déjà entendue de plus juste ?La majesté de l'introduction, le timbre des solos (début du récit du Prince Kalendar), la noblesse du "Prince et la Princesse", la gravité de la "Fête à Bagdad", le naufrage plein de grandeur du bateau, chaque moment est d'une beauté aristocratique.La notion de "tempo giusto" que le chef suisse a explicitée dans ses écrits est ici magnifiquement illustrée par la parfaite respiration des phrases, l'ampleur du mouvement, la profondeur du sentiment.De tous les témoignages qu'Ansermet nous laissa de cette somptueuse suite symphonique, voilà sans nul doute le plus abouti, le plus mûri : une Schéhérazade maternelle à laquelle on reviendra toujours.Plus rarement jouée, la symphonie "Antar" bénéficie tout autant d'une direction qui en exhale les sortilèges envoûtants.Comment ne pas souscrire aux propos de Claude Rostand : « les disques d'Ansermet (...) sont des références de style. Nous avons là des témoignages absolument irrécusables qui serviront aux générations à venir ».
4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
Par HERVÉ Thierry
L'ingénieur du son du label Decca, Roy Wallace, et le légendaire chef suisse Ernest Ansermet, ont fait de ce disque divin une acquisition prioritaire pour tout audiophile mélomane qui se respecte. Le poème symphonique Shéhérazade fait assurément parti des plus prodigieuses pièces orchestrales que le disque met à notre disposition. Reconnu pour son sens de la mélodie et pour son atmosphère orientale, ce chef-d'œuvre né de l'imagination de Rimsky-Korsakov, nous immerge dans le monde magique des Mille et une nuits. On est immanquablement séduit par une interprétation d'une délicatesse et d'une sensibilité rares. Technologiquement, ces enregistrements qui remontent aux débuts de l'ère stéréophonique, remettent bien des choses à leur place. Ils s'appuient sur des contrastes de timbres très prononcés, sur une spatialisation extrême et sur une spontanéité qui vous amène au cœur même de la musique. Malgré (ou sans doute à cause) de leur ancienneté, ils portent la technique au même niveau que celui de l'interprétation, soit au plus haut. Une constante démonstration de l'efficacité dans la sobriété.
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Par Abascal
J'ai découvert cette splendide version du Scheherazade par E. Ansermet et l'orchestre de la Suisse Romande. A l'écoute, le son est tridimensionnel, l'interprétation magistrale, datant de 1966, on savait faire des prises de son au top. Je n'aurai jamais imaginé qu'un CD puisse rendre une telle profondeur, relief, la scène sonore s'étage plusieurs mètres au delà des enceintes, confondant de bonheur, donne la chaire de poule.
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