Copper Blue-Limited Edition Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Sorti le: 1992-09-04
- Format: Import
Commentaires clients
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4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.du sucre en barre!
Par Cyrille Dautel
1992, année de resurection pour le sieur Bob mould, il digère enfin ses années d'hyperactif au sein de la seculaire formation husker du (souviens toi en langue scandinave).David Barbe et malcolm Travis remplacent honorablement ses deux anciens compères de hûsker, le choix du nom n'est pas annodin, il reflète le nouveau style de Bob, plus policé et sucré.C'est du popcore soit la fusion très mélodique de la pop et du hardcore, cette nouvelle orientation préfigure l'innondation de la planète par offspring et du punk mélodique de los angelés, si cher à nos skateur!Il se positionne encore en pionier sur ce coup! Comme quoi il peut se vanter d'être un visioinaire puis un créateur hors norme!Signé pour l'europe sur le label indépendant qui monte « Creation » , l'acceuil critique est honorable et les ventes commencent à grimper, Mtv s'empare du cas et diffuse en boucle Changes et helpless!La populace peut enfin écouter de la bonne musique sans faire preuve d'une quelconque culture, car l'ironie du sort inscrit cette ouvrage précurseur dans le sillage de l'aprés Nevermind de Nirvana, vulgarisant au passage un coup de maitre « a masterpiece » dans la langue de shakespeare!En fait aprés avoir initié cette scene alternative, Mould lui rend un très belle homage, coiffe les Pixies sur le poteau de la ritournelle rock n rollesque surfienne, le psychedelisme noir des Smashing pumpkins est present avec ses attaques métaleuse, puis le spectre du Dû n'est pas loin ce son de guitare strident et démultiplié reste, la baterie quand à elle tout en break occupe l'espace de toute son élasticité, puis la basse est renforcé!Beaucoup plus ambitieux et surtout mieu goupillé que les vociférations stériles et caduques de ce faussaire de Cobain, l'ouvrage laisse l'auditeur completément passioné la voix ecorché et rapeuse du maître des lieux dénote d'une belle addiction au tabac.A l'écoute d'un tel truc on se laisse envahir par une vague sinueuse et entrainante, qui anéantie toute notion temporaire, on en ressort tout frissonant et béat...Un peu comme le passage tonitruant d'une meute de huns, nos tympans sont dévastés puis un large sourire jubilatoire s'affiche !!!!!Sucre aura contribué à relancer le goût pour la mélodie immédiate avec ses pépites imparables et ce premier album quasi parfait!
1 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.Pour un régime sucré ...
Par Lester Gangbangs
Sugar, autant le dire d'entrée, repose tout entier sur les épaules de Bob Mould, chant, guitares et compos ; et d'ailleurs qui peut dire comment s'appellent le bassiste et le batteur ?Lequel Bob Mould quand paraît ce disque en 1992, n'est pas exactement un perdreau de l'année. Un des deux moteurs, avec le batteur Grant Hart, du furieux bicylindre harcore noisy qu'était Hüsker Dü. Groupe peu vendeur mais à l'influence revendiquée considérable. Sans Hüsker Dü, certainement point de Pixies, Nirvana, et par extension toute la vague grunge, qui leur doivent beaucoup et n'ont jamais caché leur admiration pour le trio radical de Minneapolis.Hüsker Dü, victime d'excès en tous genres et de querelles entre Grant et Mould, se fit hara-kiri à la fin des 80's en publiant un disque, double 33 T à l'époque, qui sema trouble et confusion chez la plupart de ses premiers fans. Ce disque « Warehouse : Songs & stories », composé d'une vingtaine de titres d'une pop très énergique, dénotait avec le magma sonique incandescent et abrasif enregistré jusque là. Quitte à décevoir certains idéalistes maniaques adeptes de la tendance d'un rock dur sans concession, c'est pour moi bel et bien ce disque qui est le meilleur de Hüsker Dü, et un des tous meilleurs du rock indie US des 80's ...L'évocation de ce disque est primordiale pour saisir Sugar. Qui en découle en droite ligne, après un intermède qui vit Mould, signé sur une major, sortir une paire de disques solo, avant de monter Sugar à nouveau sur un label indépendant, et ce « Copper blue », disque essentiel et indispensable comme première parution.« Copper blue » est tout en mélodies pop et en guitares saturées, que ceux qui ont besoin de bien ranger leurs disques classeront dans le rayon popcore, puisque paraît-il ça s'appelle ainsi. Et Sugar prouve que Mould est un grand compositeur, car on n'aligne pas impunément la dizaine de titres de ce disque, sans avoir quelque talent, quelque prédisposition de base. Tous les titres sont construits de la même façon, une mélodie, un gros riff, des couches de guitare noisy par-dessus, avec couplets, refrains en formes d'hymnes, ponts, harmonies vocales, autant de choses simples que pourtant peu savent (bien) faire et dont les canons ont été déposés par de vieux dinosaures préhistoriques genre Beatles ou Beach Boys ...Et pour changer de temps en temps d'univers sonore, Mould a la bonne idée de remplacer les gros riffs par des arpèges de guitare sèche sur « Hoover dam », ou d'alléger en électricité saturée « I can't stand your mind » qui pourrait figurer telle quelle dans une compile des Mamas & Papas (c'est un compliment).Bon, en cherchant midi à douze heures, il y a bien un petit reproche qu'on peut faire à ce « Copper blue ». Bob Mould ne sait pas finir les morceaux, qui s'étirent inconsidérément sur un refrain répété ad lib d'une manière linéaire, en brisant ainsi quelque peu l'entrain initial des titres.Hasard de la carrière de Mould, ce disque sortira après ceux des gens qu'il a inspirés dans les 80's ... En 1992, les Pixies n'existent déjà plus, Nirvana a déjà triomphé avec « Nevermind » et le grunge bat son plein ... Bob Mould le précurseur arrive en un temps de retard ...
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