La Fureur de vaincre [VHS] Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #8597 dans VHS
- Sorti le: 2002-08-02
- Format: PAL
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.Une histoire classique mais un acteur hors norme !
Par MilOvni
Film de la consécration offrant un Bruce Lee sauvage et violent, l'histoire traite de la Chine sous le jouge japonais où un puissant artiste martial est tiraillé entre son désir de vengeance pour son maître assassiné et son amour pour une camarade.Une oeuvre au sommet de son genre !Version intégrale !
2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.Bruce bat Guignol par KO
Par Radiolux
Les Bruce Lee, je les ai découverts au cinéma il y a plus de 30 ans. C'était au Hollywood Boulevard, un grand cinoche populaire parisien qui les passait en boucle. Il y avait de l'ambiance dans la salle, et il n'était pas rare que les bagarres commencées à l'écran se poursuivent entre les fauteuils.On a tout dit sur Bruce Lee, son art du combat, sa maîtrise du Kung Fu (ou plutôt du Jeet Kune Do), sa chorégraphie, son charisme. Tout ça est vrai, mais le problème c'est que ça ne suffit pas pour faire un film.Le scénario est épais comme une feuille de papier de riz, les Japonais sont caricaturés au delà du ridicule. Les dialogues, je n'en parle même pas. On n'est plus chez Guignol qu'au cinéma. Même Bruce a l'air à moitié fou. OK, il y a les combats, spectaculaires, mais comme Bruce ne perd jamais, le suspense est faible. En revanche, le générique, avec sa calligraphie et la musique de Joseph Koo, et tous les effets sonores, souvent issus de l'opéra chinois, sont vraiment réussis.Attention quand vous regardez le DVD, mieux vaut éviter la présentation de Christophe Gans, qui vous raconte tout le film, y compris la fin !
1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.« Je suis le plus mauvais élève de Jingwu Mun »
Par J-michel Tartayre
À l'époque où la Chine connaît les années sombres de l'occupation japonaise, Chen Zhen revient à Shanghai pour se marier avec Yuan mais, au même moment, il apprend que son maître Huo Yuen-jia est décédé. Il arrive juste à temps pour assister aux obsèques. Maître Huo est de fait un héros national qui fonda l'une des plus célèbres écoles de kung fu en Chine, l'école de Jingwu Mun. Chen Zhen subit douloureusement sa disparition à telle enseigne qu'il se prive de nourriture pendant deux jours. De surcroît, il demeure très sceptique quant à la cause de la mort et en fait part à l'ensemble des disciples : « Vous pensez qu'on peut mourir d'un ulcère ? Pourquoi est-il mort ? Je veux savoir la vérité ! » Dès lors, ces derniers lui répondent unanimement qu'ils entendent mener une enquête. Un éloge funèbre est prononcé quelques heures plus tard dans l'enceinte de Jingwu Mun. L'auteur du discours évoque les vertus et l'ambition de Maître Huo qui était celle de développer les arts martiaux dans tout le pays afin de fonder la culture et l'existence de chacun sur des principes de sagesse tels que : « L'important ce n'est pas de se battre avec rage et violence mais de renforcer son corps et son coeur » ou « Un esprit sain dans un corps sain ».Cependant, tandis que trois minutes de silence commencent à être observées à l'invitation de l'orateur, Monsieur Hu accompagné de deux hommes interrompt incongrûment la cérémonie pour lancer un défi. Hu vient apporter un faux cadeau de la part de Monsieur Suzuki, qui s'avère être une enseigne où est écrit « Le malade de l'Asie », désignant ainsi, à titre de provocation gratuite, le défunt Maître Huo. Le cynisme est à son comble. Hu va même jusqu'à défier personnellement Chen Zhen. Mal lui en a pris, puisque ce dernier, quelque temps après, y répond en se présentant tout seul dans le dojo de M. Suzuki avec la ferme intention d'y laisser l'enseigne, objet de diffamation, et par là même de venger publiquement l'injure blasphématoire faite à l'encontre de son maître ; une occasion en somme pour Chen Zhen de s'essayer à la boxe japonaise (« Mettez-vous dans le crâne que les Chinois ne sont pas des malades ! ») et de fournir la preuve de ses talents exceptionnels d'artiste martial puisqu'il réussit à vaincre à lui seul l'ensemble des pratiquants du dojo, allant même jusqu'à en contraindre deux à manger le papier sur lequel fut écrit l'outrage.Les Japonais décident alors de se venger et, en guise de représailles, attaquent Jingwu Mun. Devant l'ampleur des dégâts, Chen Zhen est mis en cause par ses condisciples. On lui demande de quitter Shanghai. Mais le soir même où il semblait prêt à partir, le jeune guerrier surprend une conversation secrète entre l'intendant et le cuisinier de Jingwu Mun révélant que Maître Huo fut empoisonné...Cette oeuvre réalisée par Lo Wei et produite par Raymond Chow donne à voir, du reste, une intrigue qui s'inscrit dans le contexte historique de l'occupation japonaise en Chine. L'action se déroule dans la ville de Shanghai où le personnage de Chen Zhen, incarné par Bruce Lee, démontre par son engagement téméraire au service de la cause de son maître et, par extension, de la préservation de l'identité et des droits de ses compatriotes chinois, que ses qualités de combattant demeurent dignes d'être considérées et appréciées au rang de vertus héroïques. Chen Zhen apparaît de fait comme une figure de la résistance de son pays. Néanmoins et malheureusement, les excès de son audace, qui confinent à la schizophrénie bien souvent, selon le critique Christophe Gans, le situent dans un processus nihiliste et tragique dont la violence extrême participe du portrait d'un individu qui, par le fait de l'idolâtrie envers son maître, ne parvient plus à contrôler ses pulsions meurtrières et sombre dans l'engrenage d'une série d'actes criminels qui l'obligent à adopter une stratégie de travestissement pour échapper aux pièges tendus par les représentants de la justice qui le traquent, ce jusqu'à la scène finale qui est un moment paroxystique de l'évolution du personnage sur la voie de l'excès. Bruce Lee, dans cette magistrale interprétation, atteint le sublime au regard de la pratique du kung fu, en vertu de laquelle le concept d'art martial prend tout son sens à la fois comme esthétique, éthique et philosophie. L'acteur touche ici au point culminant de la virtuosité, en particulier dans les domaines de la puissance et de la rapidité d'exécution. Christophe Gans et Stephen Chow s'accordent à cet égard à penser que « c'est là le meilleur Bruce Lee ».
Prix: Cliquez ici - Amazon.fr!
Offers: Cliquez ici - Amazon.fr!
Commentaires en ligne: Cliquez ici - Amazon.fr!
![Buy La Fureur de vaincre [VHS]](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/G/08/associates/maitri/non-banner/add-to-cart._V192560960_.gif)