Chostakovitch : Trio n° 2 - Sonate pour violoncelle et piano AcheterChostakovitch : Trio n° 2 - Sonate pour violoncelle et piano Descriptions du produit:
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- Marque: Sony Music Classique
- Sorti le: 2002-10-28
- Nombre de disques: 1
- Durée: 3511 seconds
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Par JRL
La sonate pour violoncelle et piano p. 40 de Dmitri Chostakovich (1906 - 1975) est l'une des oeuvres les plus célèbres de ce compositeur, et n'est par suite pas à présenter. Il en existe des dizaines d'enregistrements disponibles en CD, y compris l'enregistrement historique avec Daniel Shafran au violoncelle et le compositeur au piano (Eclectra, 2000 - ASIN B00004UDF9). La présente version est l'une des meilleures ayant été enregistrées.Le Trio pour piano, violon et violoncelle N° 2 Op. 67 de Chostakovich, écrit en 1944, a été composé à la mémoire de son ami et historien d'art Ivan Sollertinsky, décédé en février 1944. La première en fut donnée à Leningrad (Saint Petersbourg) dans la Grande Salle de la Philharmonie le 14 novembre 1944, en même temps que la création du Quatuor à cordes N° 2 Op. 68 par le Quatuor Beethoven. Ce Trio, profondément dramatique, est sans nul doute l'un des chef-d'oeuvre de la musique de chambre de Chostakovich, et il en existe également un très grand nombre d'enregistrements, y compris avec le compositeur au piano (par exemple : Shostakovich Plays Shostakovich, avec David Oïstrakh, violon et Milos Sadlo, violoncelle ; Eclectra Records, 2000 - ASIN: B00004UDF9).Isaac Stern, violon ; Yo-Yo Ma, violoncelle ; Emmanuel Ax, piano.
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Par Cymus
Le trio n° 2 de Shostakovitch est l'une des œuvres de musique de chambre les plus célèbres du compositeur et l'un de ses chefs d'œuvre. Le trio formé d'Isaac Stern (violon), Emanuel Ax (piano) et Yo-Yo Ma (violoncelle) réuni exceptionnellement pour cet enregistrement qui date de 1987 en donne une version bouleversante. J'ai déjà fait un commentaire de l'excellente interprétation qu'en a faite le Trio Wanderer (Chostakovitch - Trios op.8 et 67 / Copland - Trio). Mais celle du présent album donne toute sa plénitude à la dimension macabre et sarcastique de l'œuvre. Celle-ci est toute de contraste entre les différentes parties. Construite en quatre mouvements, elle alterne mouvement lent et mouvement rapide, loin de la tradition classique et romantique de la structure tripartite rapide-lent-rapide. Il n'en reste pas moins une unité de ton car les différents tempos illustrent la même idée, celle de la mort et de l'oppression, mort de l'ami du compositeur, Ivan Sollertinski auquel l'œuvre est dédiée, mort et oppression du peuple, oppression du compositeur lui-même. Ce qu'il y a de remarquable dans cette interprétation tient au choix des musiciens pour un tempo un peu plus rapide que celui des Wanderer, et l'accent porté sur les contrastes. On pense au deuxième mouvement et sa danse au rythme échevelé, mais aussi au premier mouvement avec sa première partie lente et lugubre et la seconde plus rapide et grinçante, anticipant la suite. Et l'on pense surtout au final qui, après un troisième mouvement lugubre et lent à nouveau, se construit sur un thème juif sarcastique. Après l'exposition du thème, les instruments s'emballent sur des rythmes martelés et frénétiques, avant que le thème principal ne soit repris, légèrement déformé, et que le tout ne s'achève dans la tristesse la plus morbide. Ce final est le plus rapide des quelques versions que je possède. Sans doute moins nuancé que chez les Wanderer, il révèle à merveille combien Chostakovitch était un symphoniste naturel, et vaut à lui seul le détour. La réussite est totale.Le trio n° 2 est couplé avec la sonate pour violoncelle et piano, jouée par Yo-Yo Ma et Emanuel Ax. On y retrouve la même structure de type symphonique en quatre mouvements, alternant passages lents et rapides. On y retrouve les mêmes contrastes, peut-être un peu moins saisissants. Les allegros du deuxième mouvement et du final sont moins frénétiques que dans le trio. En revanche, on retrouve une tristesse infinie dans le troisième mouvement d'une extrême lenteur. J'avoue qu'à titre tout à fait personnel, je suis moins séduit par cet opus, ce qui n'enlève rien à l'interprétation qu'en donne Yo-Yo Ma et Emanuel Ax.
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Par EB
La vigueur, la fougue, le tragique et l'investissement des trois musiciens font bien ressortir le drame du trio op 67 n°2, musique paroxystique, bouleversante, tendue à l'extrême. Sur ce plan, pas grand chose à redire, et cet enregistrement est de premier ordre, mais, malheureusement, le jeu de Stern a des défauts franchement gênants dans le premier mouvement, où, il faut le dire, sa justesse est approximative (à partir d'un bon tiers à peu près)... Ça n'est pas parce que Stern est une icône du violon qu'il faut ne pas entendre ses baisses de forme. Et c'est ici d'autant plus dommage que l'interprétation globale est magnifiquement sombre. Après ce premier mouvement, les choses vont beaucoup mieux, heureusement, mais on retrouve le même problème pour les toutes dernières notes de l'œuvre... Cet enregistrement est donc à la fois fascinant et décevant...La sonate pour piano et violoncelle est de facture plus classique, moins tendue, mais elle est belle, notamment par ses deuxième et quatrième mouvements, très accessibles, qui lui valent sa popularité, et surtout le troisième, lent, dépouillé, méditatif, le plus profond de l'œuvre. L'interprétation qu'en donnent Emmanuel Ax et Yo Yo Ma est convaincante et tout à fait recommandable.
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