Tchaikovski : Symphonies n° 5 & 6 "Pathétique" / Dvorak : Symphonie n° 9 "du Nouveau Monde" Descriptions du produit:
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- Rang parmi les ventes Amazon: #458953 dans Musique
- Marque: DEUTSCHE GRAMMOPHON
- Sorti le: 2002-06-11
- Nombre de disques: 2
- Formats: CD, Import
- Dimensions: .45" h x
5.75" l x
5.00" L,
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Par Mélomaniac
...pour Westminster, en octobre 1954.A entendre cette méthodique lecture de la cinquième Symphonie, l'on imagine le maestro pieds joints (attitude adoptée de Leopold Stokowski qu'il assista à Philadelphie dès 1926) et geste ratiocinateur, organisant le discours musical avec un imperturbable aplomb, sans la moindre crispation. Les tempi sont plus aérés que dans la précédente mouture gravée en 1939-1940 au Severance Hall de Cleveland pour Columbia.L'intensité se concentre parcimonieusement, avec des moyens subtilement gérés, qui animent sobrement le phrasé sans jamais outrer l'expression. Le Moderato y trouve un tact inouï. Le Finale évite la boursouflure.On retrouve la même ductilité dans la "Pathétique" dirigée avec diplomatie, que caractérise pourtant une agogique personnelle (exemple : les attaques de violoncelles dans la coda du premier mouvement).Ce serait abusif de parler de froideur ou d'indifférence, mais on décèle cependant un certain détachement qui refuse l'épanchement émotionnel. Les cordes sont un peut trop minces pour donner corps au plaintes du Lamentoso, s'exprimant avec pudeur mais sincérité. Voilà une approche lucide et décomplexée permettant un travail de précision, comme en atteste l'écoute du Scherzo, attisé par les ardents cuivres londoniens.La "Nouveau Monde" fournit une autre occasion d'admirer l'art de Rodzinski : fluidifier l'influx rythmique sans coaguler la masse orchestrale (Scherzo), souligner les lignes de force sans épaissir ni alourdir le trait (Largo en apesanteur), essorer la diction instrumentale...L'orchestre de Beecham apporte des couleurs mates et des reflets d'argent brossé à cette rigoureuse épure qui s'irrigue ici d'un tempérament typiquement slave.
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Par Flying Dutchman
Intreprétation lyrique à souhait.Le re-mastering des bandes (fin des années 50) est excellent (comme souvent chez WESTMINSTER) mais il reste bien sûr un peu de souffle.Rien à envier à Mravinsky ou Sanderling.
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