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Afraid of Sunlight Descriptions du produit:




Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes Amazon: #812337 dans Musique
  • Sorti le: 2002-02-19
  • Nombre de disques: 2
  • Formats: Enregistrement original remasterisé, Import

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

7 internautes sur 8 ont trouvé ce commentaire utile.
5LE chef d'oeuvre du groupe ?
Par Pierre Graffin
Lorsque l'équipe de Steve Hogarth se retrouve en studio pour accoucher du successeur de l'éblouissant « Brave » sorti un an plus tôt, le moral n'est pas spécialement au beau fixe. Les chiffres de ventes de cette pierre angulaire pourtant incontournable de leur carrière ne sont décidément pas au plus haut malgré les presque trois années de gestation (et d'efforts) et ses qualités d'écriture tout bonnement époustouflantes.Marillion se cherche alors sans vraiment se retrouver. Le revirement pop des « Seasons End » et surtout « Holidays In Eden » ont déconcerté les fans qui les avaient encore suivi après le départ de Fish. « Brave » devait être une sorte de retour au source, une cure de jouvence, une renaissance.Mais voilà, les fans de la première heure n'étaient pas revenus et leurs remplaçants se faisaient dangereusement désirer. L'heure du bilan a sonné pour le groupe et c'est presque sous la contrainte et la mort dans l'âme qu'ils retournent plancher sur ce nouvel album qui sonnera le glas de leur contrat chez EMI, à peine plus d'un an après la sortie du précédent. C'est donc plutôt surpris et sans attente particulière que les « ultra » passèrent à la caisse pour acheter ce disque fait dans l'urgence, à la pochette surprenante sinon déconcertante et ses huit (seulement) titres énigmatiques.Les premières écoutes sont pourtant encore plus déconcertantes que l'impression laissée par le design de la pochette. Encore plus, même, que les sirènes de bateau qui hantaient les premières mesures de « Brave ». Les premières notes de « Gazpacho », épurées, voire même simplistes, de Steve Rothery à la guitare auxquelles répond dans la foulée une ligne de basse très classique de Pete Trewavas laissent plus que sceptiques quant à la suite. Le « Cannibal Surf Babe » et ses accents West Coast des années 60 est presque une injure : mais que s'est-il passé ? Vouloir se débarrasser d'un contrat de maison de disque devenu encombrant justifie t'il un tel suicide musical ? Mais en fait de suicide, c'est là que se trouve cette renaissance tant attendue. Elle passera pourtant totalement inaperçue...Passé un « Beautiful » diaphane, limpide mais un peu convenu, c'est dès « Afraid Of Sunrise » qu'on entre dans le vif du sujet. L'œuvre se libère alors et offre progressivement ce qu'elle ne dissimulait qu'aux oreilles néophytes ou impatientes : un véritable orage, sourd et grondant sous des allures faussement guillerettes. Pour qui veut se donner la peine de le comprendre et de l'écouter, « Afraid Of Sunlight » délivre un message d'une noirceur aussi dure que sublime : celui de l'injustice suprême de la déchéance ou de la mort qui vient frapper en pleine gloire, là où elle est encore plus sournoise, plus cynique, plus implacable. A l'image d'un boxeur, (Tyson ? Jack La Motta ?) englué dans une sordide histoire de violence conjugale et incarcér au faîte de son art. De Senna s'écrasant à 300 Km/h dans les rails en béton du circuit de San Marino « At such speed, Things fly ».Et on l'accompagne, bien au-delà de la vitesse, dans un voyage indolent, où la douleur et la peine n'existent plus, comme porté par les anges de cette pochette dont le message devient soudain limpide. Même « Cannibal Surf Babe », dédiée à Brian Wilson, devient évidente : ce n'est plus une plage idyllique d'adolescents imberbes et insouciants qui est décrite ici mais un été hors du temps, étouffant et infernal, plombé par l'acide. Celui-là même que les « garçons de la plage » s'enfilaient en douce, derrière les caméras pour mieux dissimuler la fausseté de leurs sourires et leur désinvolture. Tout ici n'est qu'éphémère et précaire.« King » ? Dédié à Michael Jackson ? Kurt Cobain ? Elvis Presley ? On est très loin du Elvis flamboyant mais plus proche du roi décati, décomposé et ventripotent, rongé par l'alcool et la dépression, l'ombre même de ce qu'il fit semblant d'être pendant toutes ces années. Roi de quoi ? De qui ? De rien du tout !A l'image d'un groupe qui jadis, remplissait les stades...On ressort de l'écoute de ce disque aussi transformé qu'épuisé, abasourdi, désemparé. Comme rejeté tel une épave sur cette plage maudite après avoir été porté par ses vagues si haut qu'on aurait presque pu toucher le soleil.Marillion, groupe maudit, lourd d'un passé inégal et incompris, n'aura pour récompense que l'estime de ses fans les plus fidèles et d'une certaine presse rock impartiale et respectable (le très sérieux magazine britannique « Q » considérera à juste titre « Afraid Of Sunlight » comme une des très rares œuvres musicales majeures de cette fin de siècle).Steve Hogarth écrivit à l'occasion de la sortie de la réédition remasterisée de l'album en 1999 que ce dernier était ce qu'ils avaient enregistré de mieux. On était en effet en droit d'attendre quelque chose d'un peu plus magique lors de la sortie de « This Strange Engine » en 1997. Las !Cela dit, on attend toujours aujourd'hui...

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5A Fred Of Sunlight ? !!!
Par MARCEL Frederic
Les commentateurs qui m'ont précédé ont très bien décrit le climat qui règne dans cet album: du poignant « Gazpacho », au final « King », tout est bon, comme en témoigne le clin d'oeil aux 60's (« Cannibal surf Babe ») ou les balades aériennes « Afraid of Sunrise » et « Out of this world ».Seulement voilà, ça ne suffit pas...Il y a comme un gros manque, un vide.Un gouffre...Personne ne parle DU MORCEAU « AFRAID OF SUNLIGHT ».Et pourtant...Rien que pour ce morceau, la possession de cet opus de MARILLION devient indispensable. Pas étonnant d'ailleurs, que ce soit le titre de l'album !L'intro est toute en douceur, sucrée, chaude, comme une poire au chocolat fondant, sur laquelle Hogarth entame le chant. Puis la batterie rentre, presque par surprise, pour 4 mesures de pré-refrain qui vont introduire ce refrain magique : les arpèges de la guitare et les nappes de synthés n'ont qu'à se laisser entraîner par une rythmique implacable sur un tempo medium...Hogarth chante comme jamais il ne l'a fait. Malgré tout le talent dont il a fait preuve durant la carrière de MARILLION, il était forcément un cran en-dessous de ce morceau. Après un mini solo de guitare et un thème de claviers (qui reprend le chant du refrain), on a droit à ce dernier (double) refrain, où comme dans l'oeil du cyclone, voix et instruments s'entrelace dans une montée infernale pour un final en apothéose... Finir ? Pas si sur... Il faudra bien un dernier refrain susurré par Hogarth pour calmer les esprits...Je termine systématiquement l'écoute de cette chanson en étant vidé, anéanti. Comme avec la plus puissante des drogues, la descente est douloureuse. D'ailleurs, je ne suis même pas sur d'être redescendu ... je crois bien que je suis resté coincé tout en haut !!!!!

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5Sublime!!!
Par D. Vincent
Un an aprés la sortie du concept-album "Brave", Marillion nous revient avec "Afraid of sunlight". On savait à l'époque les pressions d'EMI pour cause de ventes insuffisantes.Dés le départ, Marillion nous accroche avec "Gazpacho", puis nous entraîne avec "Cannibal surf babe" qui nous rappelle les meilleurs heures des Beach Boys, l'un des morceaux les plus étonnants de la carrière du groupe. On enchaine avec une voix féminine sensuelle sur la magnifique ballade "Beautiful" qui touche les personnes au tempérament "fleur bleue".La suite de l'album est somptueuse, Marillion est en état de grace avec "Afraid of sunrise". Il nous envoute avec "Out of this world" véritable pépite progressive.La musique que nous propose Marillion devient plus épurée, fini les exhibitions musicales de la période de Fish.Le chant de Steve Hogarth est une véritable performance, il continue son envol initié depuis "Brave".Steve Rothery nous distille de véritables mélodies qui nous va directement au coeur ainsi que les claviers de Mark Kelly qui servent de toile de fond pour cet album."Afraid of sunlight" est une oeuvre mélancolique qui se clôt avec les morceaux que sont "Beyond you" et le poignant "King"."Afraid of sunlight" est à classer parmi les chef d'oeuvres du groupe.

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