American Ballet Theatre Now - Variety and Virtuosity (Dance in America) [Import USA Zone 1] Acheter

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American Ballet Theatre Now - Variety and Virtuosity (Dance in America) [Import USA Zone 1] Descriptions du produit:

Détails sur le produit

• Rang parmi les ventes Amazon: #209590 dans DVD
  
• Sorti le: 1998-05-27
• Format vidéo: 1.33:1
• Nombre de disques: 1
• Formats: Plein écran, NTSC, Import
• Langue d'origine:
  Anglais
• Durée: 83 minutes

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
Un des plus beaux galas qui puisse être...
Par bigtom
Souvent, les galas de danse pêchent par l'excès des pas de deux, qui engendre une certaine monotonie. Sans échapper totalement à ce reproche, ce spectacle de 1998 réussit à varier les styles chorégraphiques, et les brèves interviews des danseurs entre les numéros contribuent aussi à donner du rythme. Globalement, c'est très agréable à regarder, avec d'excellents danseurs. Le spectacle est toujours très bien filmé, même si la définition est moyenne (télévision américaine des années 1990).Après une introduction par le corps de ballet, on admire successivement :- le pas de deux du cygne noir du « Lac des cygnes ». Susan Jaffe, qui n'est pas une grande virtuose, donne une interprétation un peu lente, mais très fluide. Plus coquette que maléfique, elle est solidement épaulée par José Manuel Sarreno, très sûr.- le pas de deux de « The Leaves are Fading », jolie chorégraphie néoclassique d'Antony Tudor, est bien servi par Amanda McKerrow (dont le très belle ligne est un atout supplémentaire) et John Gardner.- le pas de deux de « Cruel World », de James Kudelka, est un peu plus moderne, avec des portés audacieux et magnifiques. Il est suprêmement dansé par Julie Kent (très élégante) et Robert Hill. On peut seulement regretter que ce beau morceau vienne aussitôt après un autre de tonalité similaire.- le programme continue avec la création de « Remanso », œuvre de Nacho Duato pour trois danseurs. Ce petit ballet est très réussi, complexe et néanmoins fluide, moderne et toujours élégant. Les idées originales s'enchaînent avec logique, et aussi une pointe d'humour. Les trois danseurs Vladimir Malakhov, Parrish Maynard et Keith Roberts sont remarquables dans cette œuvre virtuose, et la musique de Granados fournit un support idéal pour la danse.- la scène du balcon du « Roméo et Juliette » de Kenneth McMillan est peut-être le moment le plus faible de la soirée, car elle paraît longuette isolée de son contexte. Alessandra Ferri est ici dans un rôle qu'elle connaît particulièrement bien. Son partenaire Julio Bocca est un solide, mais manque d'un peu de prestance.- le grand pas de deux final de « Don Quichotte » est magnifiquement dansé par Paloma Herrera et Angel Correla, qui enchaînent les prouesses techniques (équilibres sur une pointe, doubles tours fouettés, pirouettes avec huit tours, sauts de toutes sortes...). Mais surtout, ils incarnent totalement les personnages, avec l'exubérance juvénile et l'éclat nécessaires. Une version idéale de ce célèbre morceau de bravoure.- pour finir, le troisième mouvement du premier concerto de Max Bruch, dansé par huit couples du corps de ballet et quatre couples de solistes, est une coda assez brillante, mais un peu brouillonne.En bref, dans le genre difficile de la soirée de gala, celle-ci est une des plus réussies qui puisse être, avec un programme bien composé et d'excellents interprètes.

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