Symphonies AcheterSymphonies Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #698664 dans Musique
- Sorti le: 2002-05-28
- Nombre de disques: 11
- Formats: Coffret, Import
- Dimensions: .20 livres
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Par Mélomaniac
Rudolf Barchaï fut un proche de Chostakovitch. Créateur de la 14 ème symphonie, il arrangea aussi certains quatuors pour ensemble à cordes, enregistrés pour Deutsche Grammophon.La présente intégrale fut gravée à la fin des années 1990 avec l'orchestre de la Radio de Cologne.Alors que Rojdestvenski, dans les années 1980, en pleine perestroika, tentait encore de rattacher ces oeuvres à leur contexte historique -de manière souvent tonitruante et superficielle à mon goût, Barchaï, à l'instar de Haitink, cherche à mettre en valeur le classicisme de leur facture.Mais quand le chef néerlandais, aidé par la magnificence du Concertgebouw d'Amsterdam, atteignait souvent une transcendance esthétique, Barchaï reste parfois tributaire d'une approche plus prosaique, plus détendue.Malgré les évidentes qualites techniques et l'implication des instrumentistes allemands, les opus les plus profonds (8, 13, 14, 15) restent ainsi en retrait par rapport à des interprétations plus substantiellement nourries.Les symphonies de "propagande" (2, 3, 12) sont en tout cas beaucoup plus convaincantes que les lectures académiques de Haitink.Le fleuron de cette intégrale demeure une splendide 7 ème, d'une légèreté et d'une transparence néoclassiques infiniment séduisantes.En fin de compte, ce cycle gravé dans la discrétion, magnifiquement enregistré, est selon moi le témoignage chostakovien le plus intéressant de cette derniere décennie, tout autant que l'intégrale que vient de boucler Mariss Jansons sous le feu des projecteurs médiatiques.
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Par Priscilla
La disparition toute récente de Rudolf Barshai est passée inaperçue; d'ailleurs s'il ne m'avait pas émue dans les "Notes interdites" de Bruno Monsaingeon, je crois que moi aussi, j'aurai continué à l'ignorer. Le coffret à sa gloire dans la série des Archives russes de Brilliant est un fouillis pas possible. Son legs, son grand oeuvre, à part la création de la 14e de Chostakovitch, c'est CE boîtier enregistré à Cologne dans d'excellentes conditions, techniquement meilleures par exemple que le boîtier Jansons, à peu près contemporain mais plus médiatisé. A tort !!! J'aime la force brute de Kondrachine, la violence débridée de Rozhdestvensky et - un peu moins - la somptuosité des disques d'Haitink, enfin ceux d'Amsterdam du moins - (pour ne parler que des intégrales), j'aime aussi l'humanité et les couleurs plus claires qu'obscures qui se dégagent de ces 15 symphonies par Barshai. Ce parti-pris d'antigrandiloquence (le mot n'est pas bien choisi, j'avoue) peut avoir ses limites (la 8e ne laisse pas d'impression durable ici), ce Chostakovitch si différent, chantant, presque doux (la Léningrad la plus musicale car la plus "humaine" est peut-être ici; à noter également une magnifique 11e, symphonie que je trouve de plus en plus attirante) a une hauteur de vue qui n'est pas donnée au tout-venant. J'imagine que Barshai, qui a attendu la mort de Chostakovitch pour quitter l'URSS, y a mis tout son coeur. Absence totale de calcul, de frime. Du coeur, seulement du coeur.
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