String Quintets Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #712124 dans Musique
- Sorti le: 2002-06-18
- Nombre de disques: 1
- Formats: Son numérique, SACD Hybride, Super Audio CD, Import
- Dimensions: .25" h x
5.50" l x
5.00" L,
.26 livres
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2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.Des oeuvres superbes et de fins musiciens
Par Savinien
Près de vingt ans séparent la composition des deux quintettes à cordes de Mendelssohn; pourtant le savoir-faire est également présent, et montrent clairement comme le compositeur avait très tôt dominé la composition de musique de chambre.Le Quintette n°1 en la majeur op.18, fruit d'un Mendelsohn étudiant, âgé de 17 ans, est placé sous influence mozartienne (utilisant au passage un second alto et non un second violoncelle); le menuet initial placé en second mouvement sera remplacé quelques années plus tard par un superbe Intermezzo (en hommage à son ami et professeur Eduard Rietz). Une oeuvre à l'atmosphère sereine, pleine de lyrisme, dont le scherzo (si caractéristique du compositeur) forme une fugue à la fois très subtile et très animée qui n'est pas sans rappeler le Songe d'une Nuit d'Eté (composé l'année précédente).Le Quintette n°2 en si bémol majeur op.87 est quant à lui le fruit d'un Mendelssohn en pleine possession de son art; écrit d'une traite à l'été 1845, il ne sera pourtant publié que quatre ans après la mort de Mendelssohn. Par rapport au premier quintette, celui-ci se montre beaucoup plus dramatique et intense; son scherzo se montre en outre très cantabile, l'occasion d'un moment plein de charme, très lyrique, intense et délicat.Dissout en janvier 2010 après 3 décennies de collaboration, le Mendelssohn Quartett se distingue par la qualité de ses archets, à commencer par le premier violon, Miriam Fried (laquelle joue, pour info, sur un Stradivarius de 1718). Israélienne d'origine roumaine, Miriam Fried est propulsée sur la scène internationale en 1968 lorsqu'elle remporte le Concours Paganini, et surtout en 1971 lorsqu'elle est la première femme à remporter le prestigieux Concours Reine Elisabeth (avec le Concerto de Mendelssohn; pour l'anecdote, cette même année le 12ème prix est occupé par un certain Zakhar Bron !). Depuis elle a associé son nom aux plus grands archets : Francescatti, Menuhin, Milstein, Stern, Szeryng, Zucherman, sans oublier son époux Paul Bliss (heureux parents du pianiste Jonathan Bliss).Le second violon, Nicholas Mann, membre fondateur du groupe, issu de la Juilliard School, a fait une carrière de soliste essentiellement aux Etats-Unis, après ses débuts remarqués en 1983 au Metropolitan Museum; il est depuis quelques années professeur à la Manhattan School, et enseigne également à la Juilliard School. La formation est complétée par l'alto d'Ulrich Eichenauer, ancien premier alto du Philharmonique de Dresde, qui rejoindra par la suite le Quatuor Waldstein (cèdant sa place à Daniel Panner). Enfin, également membre fondateur du groupe, la violoncelliste Marcy Rosen est une habituée des tournées et festivals (notamment le Festival Marlobro), et par ailleurs membre fondateur de l'ensemble La Fenice (trio avec piano et hautbois).Dans cet album la formation s'adjoint un second alto luxueux en la personne octogénaire de Robert Mann (le père de Nicholas), également bien connu dans le monde de la musique de chambre puisqu'il fut dès 1946 membre fondateur du Quatuor Juilliard, dont il resta premier violon pendant plus d'un demi siècle !Ce réputé Mendelssohn Quartett "augmenté" fait preuve ici d'un bel esprit collectif, avec un sens naturel des phrasés et une lecture de l'oeuvre remarquable. Une interprétation excellente, dont on devine l'approche à la fois attentive et respectueuse. On pourrait toutefois attendre de telles oeuvres un soupçon supplémentaire de subtilité et surtout de contraste, voire de profondeur, en somme d'implication personnelle, qui fait finalement l'essence des grandes versions. En y regardant de plus près, on pourrait aussi discuter quelques choix de style (principalement dans le mouvement initial de l'op.87).Enregistré en mai 2001, et capté dans la remarquable acoustique d'une église en Suède, signalons enfin que la prise de son est excellente (même si on profitera bien sûr davantage de toutes ses qualités dans la technologie SACD).Voilà donc un disque d'oeuvres superbes, pour lequel on hésitera sans doute à parler de référence incontournable (voir pour cela l'engagement du Raphael Ensemble, chez Hypérion), mais servie par de fins musiciens, dans une interprétation de haut vol très recommandable.
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