Storytelling [VHS] Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Sorti le: 2002-09-12
- Format: PAL
Description du produit
Pitch black comedy from the director of Happiness. A pair of storys about Fiction, Non-Fiction and the parts in between. Not for the easily offended.
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1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.Todd Solondz 3
Par Coin-coin le trekkie
Todd Solondz qui depuis ses débuts remue les esprits en égratignant une Amérique puritaine avec tout d'abord "Bienvenue dans l'âge ingrat" et son adolescente perturbée, impuissante à se fondre dans la société qui est celle dans laquelle elle vit et "Happiness" qui peint le portrait de gens communs aux comportement pourtant peu sociaux, revient à nouveau avec un sujet brûlant et provoquant.Son film se compose de deux portraits qui dans le temps sont séparés par une vingtaine d'années.Dans les deux il prends pour toile de fond le milieu scolaire et tout ce qu'il engendre comme obsessions et mal-êtres.Il aborde aussi la question du sexe mais de façon plutôt inattendue puisque chez Solondz il cache une profonde dureté voire une incroyable perversité.Dans la première partie on assiste à l'humiliation d'un professeur de littérature pour deux de ses élèves qu'il semble avoir pris pour cible lors de réunions de lecture lors desquelles les deux adolescents relatent leurs problèmes existentiels à travers leurs écrits.Le premier, Marcus,est un jeune handicapé physique qui vit bien évidemment difficilement sa condition d'homme à part qu'il définit lui-même comme de "monstrueuse".La seconde, Vi, fiancée à Marcus, subit les reproches de ce dernier lorsque leur professeur, lors d'une réunion de lecture, après que les autres élèves, hypocritement, aient vanté les mérites d'un texte écrit par le jeune handicapé, estime son travail "merdique" sans qu'elle n'ai prit la défense de son fiancé.Ce moment difficile pour Marcus sonnera le glas de leur relation et Vi totalement anéantie préférera sortir dans un bar se saouler voire même se donner à un homme...La suite de cette histoire est d'une efficacité redoutable et il faut vraiment y assister pour y croire...Dans la seconde partie, on assiste à l'ambition d'un homme tout à fait ordinaire qui rêve de tourner un film dont le sujet semble particulièrement trouble lorsque l'on comprends qu'il n'est pas vraiment sûr du sujet qu'il veut aborder.Il va pour cela trouver en la personne de Scooby Livingstone le candidat idéal pour interpréter le personnage principal d'un documentaire dans lequel il fera le portrait d'une jeunesse américaine désoeuvrée, désespérée et perdue dans un utopique espoir de célébrité.Alors que Toby Oxman (le documentariste) se lance dans la réalisation de son projet, il filme Scooby dans sa vie de tous les jours, lui laissant miroiter de futiles espoir de reconnaissance.On découvre ce qui s'apparente à une famille américaine moyenne avec le frère crétin, le petit dernier, surdoué, la bonne mère de famille totalement déconnectée de la réalité et le père intransigeant qui aimerait qu'enfin Scooby entre en fac.Scooby justement qui est le portrait même du jeune lycéen américain que l'on s'imagine déjà être un jour dans les pages faits divers des journaux nationaux.D'ailleurs on n'est pas tout à fait dans le faux lorsque survient la fin de cet épisode aussi tragique que déprimant.Solondz filme des couloirs de lycée d'une exaspérante tristesse.Ils sont vides et sans les cris synonymes de vie d'aucun élève.On comprends alors pourquoi tant de jeunes étudiants américains vivent cette difficile période de l'adolescence alors qu'elle est très certainement celle ou l'on rêve justement le plus d'être reconnu aux yeux de ses concitoyens.Dans la seconde partie le parallèle entre Toby et son "cobaye" Scooby est saisissant puisque l'on reconnaît dans le premier ce qui semble être le futur du second.Chez Todd Solondz aucun personnage n'a de valeur qui pourrait contrebalancer face à celle des autres.Chez lui, tous ont quelques chose à se reprocher.Même le jeune frère de Scooby qui derrière son apparente sagesse cache un petit garçon parfaitement odieux (voir la scène dans laquelle il dialogue avec la femme de ménage avant qu'il ne demande à son père sous hypnose (sic!) de la renvoyer).Avec "Storytelling (comme avec les précédents), Solondz touche au but et construit une filmographie qui ne connaît pour l'instant aucune fausse note...
4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.Création
Par Un client
La version anglaise pourra effrayer les non bilingues mais la qualité de ce film à la 'striptease' vaut la peine de surmonter l'absence de version française. Un film brillant avec une bo non moins alléchante réalisée en partie par Belle and Sebastian. Le film se divise en deux parties, Fiction et Non-Fiction, qui explorent au niveau de l'université (à travers Selma Blair qui assiste à un atelier de création romanesque) et au niveau du lycée et du microcosme de la famille bourgeoise américaine (Toby Oxman s'attache à filmer une adolescent sans ambition sur le point de rentrer à la fac) la création, ses sources et sa forme.Le dvd ne contient pas de bonus si ce n'est la bande annonce mais le film se suffit à lui-même.Un film à voir et revoir.
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Le cynisme à son meilleur
Par Guyt
Le DVD que j'ai visionné contenait deux versions: la version présentée en salle et la version non censurée. J'ai regardé cette dernière, qui montre dans son intégralité la scène qui passait mal, soit celle du professeur d'université qui a une relation sexuelle avec une étudiante. Todd Solondz nous montre une situation d'abus de pouvoir, en y ajoutant le tabou de la femme blanche attirée par un noir, le prof étant un Afro-Américain.Todd Solondz savait sans doute que cette scène ne passerait pas, il a donc inclut dans son contrat une clause qui a forcé les censeurs à masquer la scène avec un rectangle rouge. Todd Solondz a adoré, puisque c'était comme dire: "Voilà, chers compatriotes américains, ce que vous n'avez pas le droit de voir". Il va très loin dans la provoc avec ce film, je pense par exemple à sa définition de ce qu'est un viol ou encore à l'aspect positif qu'il trouve dans l’Holocauste Juif.Todd Solondz n'aime pas l'Amérique blanche "Upper middle class" et il s'arrange pour nous la rendre détestable: tous les personnages de "Storytelling" sont méprisables, insipides ou superficiels. Pas un seul ne mérite notre sympathie.Il n'y a pas de doute que Solondz se livre ici à une bonne séance de thérapie personnelle dans "Storytelling" et c'est ce qui est jouissif dans ce film: l'auto-dérision poussée dans ces retranchements les plus cyniques.J'adore.
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