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Seven Stories Into Ninety-Eight Descriptions du produit:




Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes Amazon: #714766 dans Musique
  • Marque: Giant Electric Pea
  • Sorti le: 1982-01-01
  • Nombre de disques: 2

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4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.
4Les débuts... d'un futur grand !
Par RXLS
Aaah, petit sujet à controverse que ce 'Seven stories...', le plus souvent entre les membres fondateurs eux-mêmes et le passionné appliqué. La discographie officielle, de et par le groupe, débute par 'Tales from the lush attic', premier album, donc. 'Seven stories...' n'est mentionné, et cela chronologiquement, qu'à partir de 1998, année en laquelle 'Seven stories into ninety-eight' sort. Nous est alors proposé sur le premier CD un réenregistrement avec la formation et les moyens actuels, accompagné d'une nouvelle écriture et de nouveaux arrangements, le second CD étant une retranscription numérique de la cassette audio de 1982, brut témoignage historique et originel pour le fan averti. Pour le groupe, 'Tales from...' reste le premier album, de part sa teneur, avec cette volonté de développer de longues plages épiques, et d'autant plus, que 'Seven stories into eight' n'est sorti qu'en cassette audio et ne reflèterait pas, dixit le groupe, les prétentions visées. Rappelons qu'IQ a été fondé pour s'éloigner du rock instrumental à consonance jazzy afin de prendre une nouvelle orientation musicale, plus néo-progressive, mais dans un esprit symphonique 'à l'ancienne'. Certes, mais sur l'album suivant, 'The wake', les très longs développements brillent par leurs absences et les structures ressemblent étrangement à 'Seven stories...'. Il faudra attendre les années 90 pour de nouveaux morceaux grandioses (sur la durée, j'entends). Ajoutez à cela, 'Capital letters', premier titre signé sous le nom d'IQ, et 'Fascination', premier titre interprété par le groupe au complet, tous deux étant sur 'Seven stories...', je pense avoir légitimé cet album au rang qui est le sien, ou comme dirait Cyrano : "à la fin de l'envoi, je touche". Donc, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, 'Seven stories into (ninety-)eight', premier album d'IQ. Allez, pour les fans de séries, je suis prêt à faire cette concession : considérer cet album, comme le pilote, le numéro zéro (je n'ai pas dis nul), et 'The Lens', comme le prequel, le hors-série antérieur.La difficulté étant de mettre en corrélation la composition originale de 1982 avec celle de 1998, je ne me bornerai, ici, qu'à vous situer dans 1982 pour l'aspect historique (line-up inclus), et l'année de sortie du CD pour le côté musical, sauf à quelques rares exceptions près.Avec les deux premiers titres, IQ semblent chercher à poser ses marques, mais sans réussir à se débarrasser de quelques influences. Premier titre : 'Capital letters (in surgical spirit land). C'est le premier morceau signé par IQ. Mais un IQ atrophié, car à trois : Mike Holmes, guitare et basse, Martin Orford, claviers et Mark Ridout, batterie. Ce morceau, très fusion dans l'esprit par ses ruptures de rythmes, ses accélérations et ses solos, foule sur les sentiers de Chick Corea, Stanley Clarke, John Mac Laughlin et Billy Cobham. Le titre suivant, 'About lake five' nous installe dans l'ambiance sonore caractéristique du groupe dont le phrasé n'est pas sans évoquer le jeu de Camel, période 'Moonmadness'. Ce titre marque aussi l'arrivée de Tim Esau à la basse. Après cette introduction augurant de bons présages, nous entrons dans le vif du sujet avec le premier plat de consistance de l'album : 'Intelligence quotient'. Il est pour le groupe, symbolique, et cela à plusieurs titres : c'est le premier morceau co-composé, il est chanté, il fixe définitivement les jeux harmonieux du dialogue guitare-claviers, il est formé selon le modèle introduction-exposition-développement-réexposition propre à une structure de composition classique, avec une mélodie vocale aux intonations dramatiques. Symbolique, disais-je, jusqu'à donner comme titre, le décodage du nom du groupe. IQ étant encore un quatuor, c'est Martin qui assurait le chant. Retour à un morceau instrumental avec 'For Christ's sake'. Cette reprise du répertoire public est encensée, voire sublimée par une seconde partie indéniablement personnelle. Par cet arrangement, IQ réussit à s'approprier une composition traditionnelle. C'est le caractère dynamique de la première partie et le côté "ce n'est qu'un au revoir, à bientôt" de la seconde, qui avait poussé Mike Holmes à le proposer comme second rappel à leurs tous premiers concerts. Et nous en arrivons à 'Barbell is in'. Aïe ! A l'origine, et fort heureusement changé sur la version de 1998, c'est le premier reggae du groupe, yo man, (et le dernier, yes sir), avec un horrible overdub à faire frémir toute l'architecture de Kingston. Seule la boîte à rythmes persiste, doublée de claps à la main, et zap ! Second plat de consistance de l'album : 'Fascination'. Ainsi les voilà cinq. Peter Nicholls s'occupera donc du chant, et de l'écriture des textes, exclusivement, tant qu'il sera membre. Donc, avec cette chanson, autre et nouveau symbole : c'est la première avec un line-up à cinq, valeur conservée jusqu'à nos jours. Composition impeccable, implacable, cent pour cent facture IQ, avec un Peter se plaçant en syncope. Petite parenthèse avec le titre suivant, 'For the taking', signé par un Peter Nicholls seul, et pour cause parce qu'issu de sa formation antérieure à IQ : The Same Curtain. Cela permet de prendre conscience de la fragilité de la voix de Peter, ayant besoin d'être supportée par une instrumentation mesurée. Dernier titre et troisième pièce de choix : 'It all stops here'. L'auteur : Martin Orford, tout seul lui aussi pour la première fois et pour le groupe. Un feu d'artifice, sans démonstration. On retrouvera cette même explosion sur la middle section de 'Guiding light'. Ça a la pêche. Le final : un vrai feu d'artifice. Du feu de Dieu ! La cassette audio s'arrêtait là. Pour la version récente, une neuvième pièce vient clore le programme. C'est d'autant plus intéressant de l'avoir sur cet album que son origine remonte aux premières prestations live du groupe à cinq. Son balbutiement venant de là, elle a donc sa place en toute cohérence car affectivement elle ne déroge pas au climat général, si ce n'est sa structure : un étirement d'un seul thème, rare chez IQ. Dès les premières notes, on se surprendrait presque à chanter : 'Move yourself you always live your life'. Beau cadeau. Belle production. Merci au groupe.Pour conclure, 'Seven stories...' est un bon album, doublé d'une excellente articulation entre le travail antérieur de The Lens et ce qui est dorénavant l'image de marque d'IQ. Vous retrouverez dans l'album suivant, 'Tales from...', 'Awake and nervous', un manifeste de transition semblant coulée de source, entre 'Intelligence quotient', 'Fascination' et 'It all stops here' d'une part, et 'The magic roundabout', 'Widow's peak' et 'Headlong' de 'The wake' d'autre part. Non, 'Seven stories...' n'est pas un document historique, ni une relique sacrée. Oui, 'Seven stories...' est à ranger (après quelques réécoutes) juste avant 'Tales from...' dans votre cédéthèque, et représente effectivement le premier voyage musical du triptyque fondateur, dont le troisième opus, 'The wake', en est la moelle essentielle.Et nous n'allons pas nous quitter comme cela : vous retrouverez des parties de la jaquettes d'origine de la cassette audio sur les pages 12, 13 et 14 du livret de ce double CD.

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