John Fogerty Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #882455 dans Musique
- Sorti le: 2002-12-24
- Nombre de disques: 1
- Formats: Edition limitée, Import
- Dimensions: .25" h x
5.25" l x
5.25" L,
Commentaires clients
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4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.Creedence Revival
Par Lester Gangbangs
Un cliché (forcément) sur le visuel du disque : John Fogerty, look total plouc, au milieu de la cambrousse avec un chien informe à ses pieds. Même Cabrel n'oserait pas ...Mais Fogerty n'est pas un vulgaire péquenot sudiste à chemise à carreaux. On parle là du leader, de l'âme du plus grand groupe de rock'n'roll américain, Creedence Clearwater Revival.Après la fin peu glorieuse (artistiquement) du groupe et un encombrant projet country (« Blue Ridge Rangers »), Fogerty fait en 1975 ce qu'il sait le mieux faire : du pur Fogerty.Et forcément, comment ne pas penser à Creedence ... Même alchimie des compositions, même voix, même guitare. Et Fogerty qui joue de tous les instruments recrée même par moments la magie des structures rythmiques de Cook et Clifford.Deux hits, « Almost Saturday night » et « Rockin' all over the World » (qui fera le bonheur et la fortune des graisseux de Status Quo), quelques reprises (« You rascal you », « Lonely teardrops », « Sea cruise ») et le reste bien dans la ligne du parti. En fait, un album de Creedence en solo. Pas au niveau des chefs d'oeuvre passés (« Willy & the Poor Boys », « Green River », « Cosmo's Factory »), mais nettement supérieur à des machins genre « Pendulum » ou « Mardi Gras ».Avec ce disque éponyme comme point de départ, Fogerty aurait pu prétendre à une carrière solo fabuleuse. Un successeur raté (« Hoodoo »), des embrouilles sans fin avec sa maison de disques, le tiendront ensuite éloigné des studios et de la scène pendant pratiquement dix ans, jusqu'à un fulgurant retour en 1984 (« Centerfield »)P.S. Suite à ses problèmes avec son label Fantasy, il me semble que ce « John Fogerty » n'a été réédité en Cd qu'une seule fois et en quantités limitées. Ce qui fait que les chiffres à côté du nom des vendeurs, c'est pas leur numéro de téléphone, mais le prix qu'ils demandent de leur Cd ...
1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.CHRONIQUE DE PHILIPPE MANOEUVRE MAGAZINE ROCK&FOLK
Par VIRY 02
CHRONIQUE DE PHILIPPE MANOEUVRE MAGAZINE ROCK§FOLK DECEMBRE 1975 N°107 Page 1011° Album 1975 33T Réf : (Asylum 7E 1046E us) ou (Fantasy 5993 dist. Musidisc)Il lui en est arrivé des aventures, à John Fogerty ! Vous ne pouvez pas vous imaginer ! En 72, la fin de Creedence, qu'il ne considérait plus comme son groupe depuis la sortie de "Mardi-Gras", un disque qu'il renie farouchement. Et puis aprés que tous ces dollars leurs soient montés à la tête au point qu'ils jugent utile de tuer la poule aux oeufs d'or. John Fogerty s'est retrouvé tout solitaire, pieds et poings liés par sa maison de disques, ce Fantasy minuscule dont il avait fait la fortune. Le contrat devait venir à terme en 77, mais si Fogerty ne leur donnait pas le nombre d'albums requis, il resterait aussi longtemps qu'il le faudrait chez Fantasy, sous leur contrôle. Et il ne leur devait pas moins de huit disques, autant dire une vie. Asylum s'est résolu à le tirer de là, songeant même à un moment à acheter Fantasy. Enfin un deal fut négocié, qui donna à Asylum (jamais compagnie ne mérita mieux son nom) tous les droits sur la production de John Fogerty aux U.S.A. et au Canada, en échange (précisons-le) d'un tas de dollars évalués à un cool million. Dés que la situation se fut éclaircie, et comme par miracle, Fogerty s'est remis à écrire et à travailler dans la joie. Il voulait que ce disque soit une vieille dose de remontant, carburateur d'énergie. Et il semble avoir réussi. Mieux, il n'hésite pas à comparer son état d'esprit actuel au même exactement qu'il a connu quand le premier album de Creedence est sorti. Et définitivement il a abandonné toutes ces velléités de country bien ringard, qui faisait de son "blue Ridge Ranger" un album piteux et totalement dispensable.De l'énergie, il en a à revendre ! D'abord il a joué de tous les instruments lui-même, y compris la batterie (le seul point un tant soit peu faible, on se flashe l'absence de cette bête de Doug Clifford). Trois reprises, "Lonely Teardrops" de Jackie Wilson, "Sea Cruise" de Frankie Ford, et "You Rascal You" que Fogerty avait entendu autrefois sur un vieux disque de Louis Armstrong et dont il a fait un "sarcastic rock" fameux. Pour le reste, on retrouve sur sept morceaux la terrible chauffe du seul vrai descendant de Little Richard. "Rockin'All Over The World" est un rock bien gras, à la sève facile, et qui balance comme vous imaginez. Certes, dès le début, les problèmes métaphysiques commencent : Fogerty n'est pas homme à imprimer les lyrics sur la pochette. Et que chante-t-il soudain? "Rockin' All Over The World", ou "Rockin' All Over The Woood" ? Tsik, Tsik, sans doute les deux! Ici ou là, notre homme s'est fait le plaisir de s'entourer de quelques cuivres, jamais trop expensifs ni trop bavards : ça doit être si marrant de se laisser brinqueballer sur un fond épais comme du sirop d'érable! Et il hurle, il mâche ses mots, joue avec ses riffs, roule encore plus fort. En gros, encore qu'avec qu'avec moins d'évidence plate que dans le disque de Rod The Mod, la face un est accélérée, la face deux lente. Mais cette dernière commence par un "Almost Saturday Night" qui combine la vigueur de "Hey Tonight" avec le raunch agressif de "Lookin' At My Backdoor". Mais sur la face lente, on trouve quelques chansons presque poignantes, surtout "Dream/Song". Et c'est aussi ce beuglement farouche, apitoyé sur soi-même, le rock'n'roll.La meilleure chanson, c'est sans conteste "The Wall" (évocation du Watergate ?). Sur ce thème en or, Fogerty donne une leçon de rock à toute la cohorte des sans imagination qui depuis 1970 croient que la seule solution est de puiser dans le répertoire des fifties. Comme si l'on pouvait plus créer! Par exemple, ici, il introduit le morceau à la basse. Là-dessus, il se fait une rythmique paufinée par un vibrato à la Bo Diddley (jungle sound garanti). Et il se prend un solo à pleines cordes, tiraillant sans relâche, picotant, jusqu'à ce qu'un harmonica ruisselle. Côté harmo, il na pas été chercher loin non plus : Jagger aurait pu le faire. Mais du coup, tout le monde s'est emballé, veut se faire entendre, les guitares pétrissent le riff, dessinent un pointillé suraigu, et la voix, LA voix, continue à hurler : "And the walk kept a-higher so ya couln't see/And a-higher so ya could't see/Hu kun kuuun". One more time, John, il n'y a quasiment plus que toi qui puisse chanter le hootchie koo en me faisant rire de plaisir comme ça.
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Du GRAND ROCK by "John Fogerty"
Par Dominiq Duthieuw
Du GRAND ROCK "John Fogerty" by John Fogerty super 2ème album solo de l'ex leader du groupe légendaire "Creedence Clearwater Revival" !!! Tout bonnement Génial !!! J'adore ' ' ' !!! Ma musiq, le son de mon album solo "Contact" est fortement inspiré de l'univers musical des Creedence... ' ' ' Dominiq Duthieuw
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