Giacomo Puccini : Tosca (1976) Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #119545 dans DVD
- Sorti le: 2002-06-05
- Format vidéo: 1.33:1
- Nombre de disques: 1
- Formats: Classique, PAL
- Langue d'origine:
Anglais - Sous-titré en:
Français - Nombre de disques: 1
- Durée: 116 minutes
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
41 internautes sur 43 ont trouvé ce commentaire utile.Très belle version (filmée)
Par CORINNE MAMMEZ-SEIGNEUR
Tournée dans des lieux historiques, cette version filmée est beaucoup plus agréable à regarder que la traditionnelle scène de théatre. Les images sont superbes, magnifiées par les décors naturels, le jeu des acteurs est plus "fluide" et le son est de bien meilleure qualité que les enregistrements en théatre car certainement enregistrée en studio. D'ailleurs, ce DVD nous est proposé en stéréo et en DTS 5.1.Les chanteurs sont parfaits tant Domingo que Kabaivanska qui, à mon avis est la meillleure Tosca que j'ai vue. (Il est vrai que je n'ai jamais vu la Callas dont Tosca était un des rôles "phare" avec Norma, celle-ci ayant arrêté de chanter bien avant que je m'intéresse à l'opéra ...).Je suis très heureuse de cette édition DVD qui mérite d'être dans toute DVDthèque d'amateurs d'opéra.
7 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile.ça valait la peine d'attendre !
Par Roger Dominique Maes
Puccini, "Tosca", Met, dir.James Conlon, mise en scène Tito Gobbi, 1978, 1 DVD Decca.- Si ce commentaire apparaît sous un autre article que celui libellé ci-dessus, la responsabilité en incombe à Amazon.fr.Admirable, tout le monde le dit, mais attention ! il se peut que le premier acte déçoive un peu, du fait d'une trop grande attente, mais plus encore d'un manque de tension dramatique, dû surtout à Cornell MacNeil qui, en Scarpia, par un défaut de justesse et de puissance détruit l'impact du finale dont la confrontation musicale et dramatique entre l'extase perverse de Scarpia et l'hymne religieux doit produire un effet grandiose et scandaleux. Bryn Terfel, dans un autre DVD, rend totalement justice à cet endroit de la partition. Pour cet acte, que je n'oublie pas de mentionner la bonne prestation de Fernando Corena en sacristain, comique sans être grotesque, et plus rare encore, car le rôle est souvent sacrifié du fait de sa brièveté, un étonnant Angelotti, puissant et bien chantant, un certain John Cheek. (Qu'est-il devenu ?)Le deuxième acte efface toutes les réserves. Dans un climat dramatique d'une densité insoutenable, les protagonistes se donnent à fond. Shirley Verrett d'abord, tragédienne déchirante, traduisant toutes les émotions de son personnage avec une justesse rare, Cornell MacNeil ensuite qui, peut-être en méforme au premier acte, se rachète entièrement ici, enfin Pavarotti bien sûr, dont le "Vittoria" est époustouflant. Cet acte, un des plus violents que l'Opéra connaisse, déchire les entrailles, et ce jusqu'à la pantomime finale que Shirley Verrett renouvelle presque par la charge émotionnelle dont elle arrive à doter tous ces gestes bien connus.Quant au troisième acte, je l'ai trouvé musicalement très bien mené, surtout par un aussi jeune chef que James Conlon, et l'on sait qu'il est très difficile de maintenir la ligne à travers tant d'atmosphères, de situations, et de sentiments différents, tous suivis de très près par la partition. Je ne parle pas de Verrett et Pavarotti dont le long duo, chargé de tendresse, de poésie, est délicatement joué. (Le bonus montre combien ils l'ont travaillé jusque dans d'infimes détails de tempo et de respiration).La direction d'acteurs de Tito Gobbi est fine, intelligente, avec de belles trouvailles, toutes respectueuses du livret; il est vrai qu'il a chanté Scarpia 879 fois, cela permet de savoir de quoi l'on parle. Heureuse époque !Un grand moment d'Opéra à ne manquer sous aucun prétexte.
8 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile.Starissimes!
Par Buissonin Arnaud
Une telle affiche fait rêver!Merci à Decca de ressusciter l'âge d'or de l'Opéra avec cette électrisante captation new-yorkaise de 1978. Certes, images et son accusent leur âge et le tout jeune James conlon, à la tête d'un Metropolitan Orchestra parfois brouillon ou bruyant, n'est pas le plus subtil des Pucciniens.Mais le reste est à tomber!Existe t-il Mario plus irrésistible que Pavarotti?Pataud sur scène assurément, acteur emprunté sans nul doute... Mais quel timbre d'or! Il faut l'entendre illuminer "Recondita Armonia" ou projeter très haut dans la galaxie de la beauté absolue son "E lucevan le stelle". Complice fusionnelle du Dieu Luciano, Verrett est "starissime" en diable ! Qui résisterait à cette Tosca sublimement chantée, d'une classe folle, bien que ça et là gênée aux entournures par une tessiture qui ne lui est pas naturelle? On ne peut que fondre à l'écoute de cette voix couleur ambre, aux graves incendiaires. Plus banal -de timbre et de présence- Corneil MacNeil est pourtant un Scarpia efficacement machiavélique : il arracherait aujourd'hui des bravos hystériques aux spectateurs les plus blasés.Conventionnelle production d'un ex-Barone, bourreau de Tosca-Callas, Tito Gobbi mais somme toute aussi recevable que le décorum zeffirellien qui va scander chaque saison du Met pendant plus de 20 ans.Tosca à connaître absolument, très premier degré, estampillée Met, un peu trop "show" peut être mais passionnante. Le public est surexcité. Comme on le comprend!
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