Messiaen - Turangalîla-Symphonie (SACD hybride) Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #308120 dans Musique
- Marque: Decca
- Sorti le: 2003-07-22
- Nombre de disques: 1
- Formats: Son numérique, Super Audio CD, Import
- Dimensions: .45" h x
5.75" l x
5.00" L,
.20 livres
- Durée: 13728 seconds
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.Ordre et beauté/Luxe, calme et volupté
Par earthlingonfire
Les atouts de ce disque ne manquent pas sur le papier : le plus bel orchestre du monde, un chef (son directeur musical) parmi les meilleurs et excellent dans la musique du 20° siècle (voir son Varèse), une star du piano français... Mais depuis il y eut l'antithèse de cette version : Wit contre Chailly, l'O. symph. de la Radio nat. polonaise contre l'O. royal du Concertgebouw d'Amsterdam, Naxos contre Decca, Weigel contre Thibaudet... bref Celio face à Yves Saint-Laurent. Mais les "petits" ont révélé à quel point le phrasé franc(ais) de la musique de Messiaen échappaient à Chailly comme à Thibaudet, qui dessinent des volutes, des arabesques enivrantes, ensorcelantes... fauréennes plus que messianesques. De même, l'enregistrement de Rosbaud au SWF de Baden-Baden (chez Wergo) montre que la vigueur rythmique est probablement plus utile dans la Turangalila-Symphonie que l'hédonisme un rien placide (malgré les tempi) de Chailly. Et pourtant, le débat ne s'arrête pas là, car la musique de Messiaen a cette particularité, cette générosité de tolérer un peu tous les traitements, du moment qu'ils sont sincères. Alors ce n'est peut-être pas la meilleure version de l'oeuvre, mais c'est sans doute la plus belle quant au son - et qui aurait envie de se passer de tels plaisirs ?
4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.Une lecture virtuose et coloriste de la Turangalîla-Symphonie
Par Mélomaniac
La "Turangalîla-Symphonie" reste la plus flamboyante manifestation de la rhétorique musicale et des sources d'inspiration d'Olivier Messiaen (1908-1992), qui recourt au large effectif orchestral (additionné du piano et des ondes Martenot) pour illustrer cet « hymne à la joie ».Quatre thèmes principaux s'y mêlent aux chants d'oiseaux stylisés, et à de savants traitements rythmiques inspirés du théâtre, pour exprimer cette fresque allégorique parmi les plus vastes, puissantes et originales du répertoire contemporain.Commandée par Serge Koussevitzky et créée par Leonard Bernstein en décembre 1949 à Boston, cette oeuvre fut magistralement enregistrée par Seiji Ozawa à Toronto vingt ans plus tard pour RCA : un témoignage qui a longtemps fait figure d'étalon discographique.Marek Janowski (RCA) et Simon Rattle à Birmingham (Emi) apportèrent leur contribution marquante dans les années 1980, tandis que Myung-Whun Chung en octobre 1990 grava ce que le compositeur, présent lors des séances, qualifia désormais comme « la version de référence ».Captée en mars 1992 au Concertgebouw d'Amsterdam, l'interprétation de Riccardo Chailly se fondait sur la toute récente édition révisée, et profite de la splendide palette des musiciens néerlandais.Outre une impressionnante virtuosité, culminant dans la « joie du sang des étoiles » et l'exultant finale, la subtilité des nuances instrumentales et la délicatesse des jeux de timbres caractérisent cette approche coloriste.Grâce au chatoyant clavier de Thibaudet qui se fond finement à la trame orchestrale, la direction du maestro italien suggère cette alchimie du visuel et du sonore qui concourt à une perception synesthésique du langage de Messiaen, ici auréolé dans toute sa force poétique.
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