Le Métier des armes AcheterLe Métier des armes Descriptions du produit:
Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes Amazon: #56921 dans DVD
- Sorti le: 2002-09-24
- Evaluation: Tous publics
- Format vidéo: 2.35:1
- Nombre de disques: 1
- Formats: Couleur, Dolby, Plein écran, Cinémascope, PAL
- Langue d'origine:
Français, Italien - Sous-titré en:
Français - Nombre de disques: 1
- Durée: 99 minutes
Description du produit
LE METIER DES ARMES DVD
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
13 internautes sur 14 ont trouvé ce commentaire utile.
Par Jolivet
Rarement, un film historique aura retranscris aussi fidèlement la réalité d'une époque à travers le simple spectre de la guerre.Le réalisateur s'amuse à conter sur les bords du Po le perpetuel recommencement de cette vieille histoire humaine qu'est la guerre, faite des vices humains, des jeux de pouvoirs et des souffrances qu'elles imposent indistinctement à toutes les parties. Magistral!A découvrir.
2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.
Par Semper Victor
Le film relate les 6 derniers jours de la vie de Jean de Médicis, en novembre 1526, un an après la bataille de Pavie. Médicis est un des meilleurs capitaines de l'armée du Pape. Il doit faire face, autour de Mantoue, à l'armée de Frunsberg, au service de l'empereur Charles Quint. Médicis essaye d'arrêter Frunsberg en ayant recours à la « petite guerre ». Médicis essaye de suivre les principes de Machiavel, en transgressant les codes traditionnels de la guerre. Le scénario, très solide, s'attache aussi bien au sujet de l'art de la guerre qu'à celui de la politique et de la psychologie humaine.Le film est esthétiquement magnifique. L'action se déroule en hiver, dans des plaines enneigées et dans la brume. Le récit s'attache au personnage de Jean de Médicis et à la manière dont, à l'époque, les hommes tentaient de mener le métier des armes sans se dévoyer. Médicis place son honneur dans la bravoure de ses charges et ne pense pas transgresser les règles, en combattant de nuit ou en pratiquant des coups de mains. Ses soldats de Jean portent une armure noire, idéale pour le combat nocturne, d'où son surnom de « Jean des bandes noires ». Il fustige ses adversaires qui lui refusent souvent la bataille. Il est finalement victime d'un autre artifice. Alors qu'ils croient ses ennemis dépourvus d'artillerie, ceux-ci s'en procurent et lui tendent un piège mortel.Les scènes de batailles, comme les scènes plus calmes sont très bien réalisées, avec sobriété et efficacité. L'enterrement de Médicis dans la cathédrale de Mantoue est également prodigieusement filmé (d'en haut). Le film est une magnifique réflexion sur la guerre, sans anachronismes et sans jugements de valeurs incongrus. Un parfaite illustration sur le fait qu'il est encore possible de faire honnêtement des films historiques.
9 internautes sur 12 ont trouvé ce commentaire utile.
Par Un client
Film à la fois rigoureux, comme une épure, et émouvant. Une construction tragique où le destin du protagoniste est présenté dès le début comme scellé. Une catharsis jamais écrasée par l’inévitable reconstitution historique qui s’efface devant l’universalité de ce drame humain, où opportunisme et vue courte écrasent plus d’une vie. Loin de toute ostentation, le film, recourant à des décors naturels ou existants, restitue en images sobres, plus qu’il ne reconstitue, le destin des paysans pris dans la tourmente d’une guerre où ils sont les proies de leurs propres défenseurs encore plus dépourvus qu’eux, le train de vie chiche des nobles, les fastes limités des petites cours italiennes au début du 16e siècle. Même si elle évoque des représentations picturales, l’œuvre ne tombe jamais dans l’académisme. Sont bannis tout autant dolorisme et choc d’images qu’il aurait été si facile d’insérer. La musique moderne de F. Vacci crée un contrepoint inattendu mais qui cadre admirablement avec le propos.Le jeune condottière au destin brisé, Joanni de’ Medici s’est réincarné, par la volonté d’E. Olmi dans Hristo Jivkov. Regard intense et visage classique à la jeunesse grave dans la rage de vaincre, la colère, l’amour, la rudesse du quotidien, la souffrance et la fièvre, la grandeur résignée devant la mort et le regret de la vie. Beaucoup de classe et une sensibilité rare sobrement maîtrisée.On peut regretter l’absence au début du film d’une brève notice historique.
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