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Helene D'Egypte Acheter

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  • Rang parmi les ventes Amazon: #695772 dans Musique
  • Sorti le: 2001-09-01
  • Nombre de disques: 2
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1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
5Bonne version moderne
Par Pèire Cotó
Die ägyptische Helena est un des opéras les plus mal connus de Richard Strauss et ce n'est pas forcément une injustice. Bien que le livret soit de Hofmannsthal, on ne parvient pas à se passionner vraiment pour cette fantaisie mythologique, ce qui est peut-être dû à la musique, dans laquelle on reconnaît à tout moment la manière du compositeur, mais sans créativité ni imagination particulières. Si vous souhaitez entrer dans l'univers de l'opéra straussien, Salome, Elektra, Der Rosenkavalier, Ariadne auf Naxos, die Frau ohne Schatten et Capriccio (cités par ordre chronologique) devraient être vos priorités, ensuite Arabella et Daphne. Dans les cinq qui restent, et même les sept en comptant les deux opéras de jeunesse, je placerais Die ägyptische Helena (Hélène d'Egypte) un peu en dessous de Die Liebe der Danae Die Liebe Der Danae, sauvé par son troisième acte. L'écoute en continu de cet opéra, qui n'a pas tout à fait l'agressivité moderniste d'Elektra sans avoir la séduction un peu sucrée de Der Rosenkavalier ni la sublime magie d'Ariadne (partie opéra), est d'autre part assez fatigante. Il est vrai que ça dépend de l'interprétation : celle de Gérard Korsten, qui date de 1921, n'a pas les respirations ni les nuances d'une autre, également enregistrée en public et que je recommande, celle de Joseph Keilberth Strauss : Die Agyptische Helena. Keilberth, Rysanek (1956). Une direction pleine d'acuité, mais un peu monotone dans sa tension permanente, peut contribuer à une certaine lassitude.Cette interprétation reste cependant tout à fait recommandable. Gérard Korsten maîtrise réellement la partition et l'Orchestra del Teatro lirico di Cagliari est bien plus apte que ce qu'on pourrait craindre pour la modeste capitale d'une île un peu déshéritée, quoique touristique. Cet opéra fait partie d'une série dans laquelle le chef et son orchestre de l'époque ont fait le choix intelligent de s'attaquer à des oeuvres peu fréquentées Schubert: Alfonso und Estrella, Euryanthe, mais aussi à Don Pasquale, vendues en CD et souvent aussi en DVD. L'enregistrement privilégie les voix, ce qui fait que l'orchestre est un peu sacrifié dès qu'elles interviennent (ce déséquilibre ne se trouve pas dans la version Keilberth). Un des avantages de cet enregistrement est qu'il est accompagné d'un livret avec traduction en anglais, qu'il jouit d'une technique plus récente que le précédent, mais aussi que la qualité des chanteurs, pourtant généralement peu connus, est très homogène. Je nuancerais peut-être ces affirmations si je connaissais beaucoup d'enregistrements d'Hélène d'Egypte : hélas, je ne connais que les deux que j'ai citées, mais pour ne pas vous induire en erreur, j'ai cherché sur le site américain d'Amazon, ce qui me fait supposer que la version Korsten surclasse les autres versions bénéficiant de la haute-fidélité. Ceux qui ne craignent pas un enregistrement en public de 1956, ni tout à fait exécrable ni des plus réussis, trouveront davantage de qualités avec Keilberth et Rysanek.Dans Die ägyptische Helena, il y a six personnages importants, dont trois vraiment principaux, Helena, Menelas et la magicienne Aithra (appelée aussi Aethra, Ethra, Äthra...), qui est dans l'opéra la compagne de Poséidon, dont on croit savoir que l'épouse était Amphitrite, absente de l'opéra. La mythologie cite d'autres Aithra, qui ne sont pas ce que Hofmannsthal et Strauss en font, mais ils étaient tous les deux assez cultivés pour savoir qu'ils ajoutaient une nouvelle version à des mythes qui n'ont jamais eu la cohérence et l'unité qu'on enseigne aux élèves de 6e, donc ne chicanons pas. Dans le rôle-titre, la jeune Vitalija Blinstrubyte déjoue la plupart des pièges que contient un rôle très exigeant et long. Yelda Kodalli est une Aithra particulièrement juvénile et séduisante, ce qui s'oppose à celle très mûre, et même trop, d'Annelies Kupper, 50 ans en 1956. En Menelas, Stephen O'Mara est lui aussi sans défauts et on devrait préférer son timbre à celui plutôt ingrat de Bernd Aldenhoff. Ces chanteurs sont d'autant plus endurants qu'ils sont presque toujours dans la nuance forte, en partie à cause des options un peu compactes du chef. Aucune faiblesse non plus pour Regina Mauel, dans le rôle du Coquillage-qui-sait-tout (Mussel en anglais, Die Muschel, Die alles wissende Muschel en allemand), puisque la traduction française habituelle répugne à aller à la pêche aux moules. De même pour Johannes von Duisburg, idéal vocalement dans le rôle de baryton-basse du prince du désert Altair, pour Ulfried Haselsteiner, ténor lyrique qui fait oublier sans peine Richard Holm. Si la version Keilberth, du moins pour les rôles principaux, n'avait pas cette homogénéité vocale, ses chanteurs avaient une capacité d'incarnation de leur rôle souvent bien supérieure. Cela tient en partie à une expérience plus grande, mais aussi à ce que les chefs respectifs pouvaient leur inspirer. Ici des voix jeunes chantent très bien, c'est beaucoup, c'est même rare, mais ça ne donne pas autant de vie, ça ne fait pas exister autant Die ägyptische Helena que dans la grande version historique.

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